Le très flamboyant Mike Ribeiro était de passage au Sick Podcast en compagnie de Tony Marinaro aujourd’hui.
Les premières minutes du podcast ne nous ont rien appris. L’ancien 71 du CH a affirmé que Cole Caufield est un joueur changé depuis l’arrivée de Martin St-Louis, que celui-ci est un très bon entraîneur, que Nick Suzuki et Caufield sont des joueurs de premier trio, bref, toutes des phrases que tout le monde répète depuis quelques semaines.
Ce qui m’a frappé dans cette émission d’un peu plus de 40 minutes, c’est lorsque l’invité a parlé de Saku Koivu. Ribeiro affirme qu’il était un mauvais capitaine. Mais les partisans et la ville de Montréal l’aimaient, donc ce n’est pas si grave. Cette information est à prendre avec un grain de sel ; on connaît la relation entre les deux hommes…
Évidemment, aucun de nous ne peut dire le contraire ; nous n’étions pas dans la chambre. Devant les médias et sur la glace, le Finlandais était toute une personne et un modèle pour les jeunes hockeyeurs. Est-ce que dans la chambre, il était si pire que cela?
Selon l’impression de Ribeiro – et selon l’impression de plusieurs autres joueurs semble-t-il – Koivu semblait plus heureux après une défaite où il a récolté des points qu’une victoire où il n’a pas contribué. Ribeiro a continué en disant que pour un capitaine, ce genre d’attitude n’a pas sa place, mais pour un joueur n’ayant pas nécessairement un gros rôle de leadership, c’est plus « compréhensible ». Laissez-moi en douter… Une défaite ne devrait jamais faire le bonheur d’un joueur que ton nom soit Saku Koivu ou Jaroslav Spacek.
D’ailleurs, le Montréalais de 42 ans a avoué que Brenden Morrow, capitaine des Stars de 2006 à la saison 2012-2013, est le meilleur capitaine qu’il a eu au cours de sa carrière. Selon ses dires, il ne parlait pas beaucoup, mais il était un silent killer.
Parlant d’anciens capitaines, comme tout le monde, Ribeiro s’est prononcé sur le prochain capitaine de l’équipe qui l’a repêchée en 1998. Selon lui, Suzuki devrait avoir le « C » brodé sur son chandail dès l’an prochain. Je suis d’accord avec toi sur celle-là, mon Mike.