Dans les derniers jours, le sujet du déménagement des Coyotes a pas mal fait jaser à travers le monde du hockey. On sait que la formation de l’Arizona était le bébé de Gary Bettman, et voir ce dernier être finalement prêt à abandonner (au moins temporairement) le projet démontre que clairement, ce n’était plus soutenable.
C’est extrêmement dommage pour les partisans dans le désert, vraiment. Cela dit, la situation nécessitait un changement, et rapidement.
En fin de compte, c’est à Salt Lake City que l’équipe a déménagé. La ligue veut tenter sa chance dans le marché de l’Utah, et avec Ryan Smith, on sent qu’on a trouvé un propriétaire qui a les reins solides.
La question, désormais, c’est de savoir ce que ça veut dire pour les autres marchés qui attendent encore leur chance, comme le marché de Québec.
Or, Bettman a voulu se faire rassurant : le déménagement à Salt Lake City ne signifie «pas du tout» la fin des espoirs pour le retour d’une équipe dans la ville de Québec, comme il l’a affirmé à Guillaume Lefrançois (La Presse).
Le bon @glefrancoisLP est en Utah et il a, entre autres, parlé à G.Bettman de Québec. Il faut retenir cette phrase: « Je vais rencontrer les élus du Québec quand ils veulent. Mais le gouvernement du Québec ne sera pas le propriétaire de la franchise ».https://t.co/tXKIgyFtGf
— Richard Labbé (@Richardlabbe) April 20, 2024
Mais pas n’importe qui, non plus.
Même s’il ne ferme pas la porte au marché de Québec, il y a une possibilité pour laquelle Bettman ferme bel et bien la porte : celle d’avoir le gouvernement du Québec comme propriétaire d’une équipe de la LNH.
En gros, ça devra absolument passer par un investisseur au privé. Bettman est prêt à jaser aux élus québécois quand bon leur semble, mais il ne veut rien savoir d’une équipe qui est la propriété du gouvernement… et c’est ironique quand on considère que publiquement, Bettman ne fait que parler à des élus gouvernementaux en lien avec le marché de Québec. Il pourrait parler à des investisseurs en privé, certes, mais publiquement, ce n’est pas le cas.
Évidemment, libre à vous de le croire ou non quant au fait qu’il garde une porte ouverte pour un retour d’une équipe à Québec (je ne le crois pas une seconde, personnellement), mais la version officielle veut qu’il demeure ouvert à cette possibilité.
On verra donc ce que les années à venir vont réserver au marché de Québec… mais même si Bettman dit les bonnes choses, j’ai des doutes quant à sa réelle volonté, que ce soit pour une expansion ou pour une relocalisation.