Jouer dans la meilleure ligue de hockey au monde avec une charpente de 5 pieds 10 et 163 livres peut être tout un défi. Malgré les obstacles, Samuel Girard a réussi à le faire tout en se démarquant, à sa première saison dans la LNH, amassant 23 points en 72 rencontres.
Il ne va pas sans dire, par contre, que l’Avalanche lui a demandé de prendre du poids au courant de la saison morte.
C’est exactement ce qu’il a fait.
Selon une entrevue lui ayant été accordée par Robert Laflamme, de LNH.com, le Québécois aurait ajouté 17 livres à la balance.
Il procède par contre à ce gain de poids d’une manière intelligente, gardant une attention particulière sur son principal atout, sa vitesse. S’il devient trop lourd et qu’il n’est plus aussi vite qu’auparavant, son utilité prendra une claque. Il ne peut pas prendre ce risque. Julie Robitaille, entraîneure de powerskating, s’occupe présentement de son explosion sur patin, et au lieu d’une régression, Girard observerait une progression. Une excellente nouvelle en vue de la prochaine saison.
Dorénavant lourd de 180 livres, Girard est toutefois conscient qu’il perdra du poids dès que la saison commencera. Il souhaite encore ajouter 5 livres de muscle à son corps, afin de pouvoir atteindre (environ) 177 livres au courant de la prochaine saison. Ça convient à la fenêtre de 175 à 180 livres proposée par les Avs.
Majoritairement limité à un temps de jeu de défenseur top 6, au Colorado, le jeune homme de 20 ans peut espérer plus en vue de la prochaine saison. Il est loin d’être risqué de prédire une implication parmi les quatre meilleurs défenseurs de l’équipe, tout en obtenant un rôle sur les unités spéciales.
Son principal problème, la saison dernière? Son différentiel +/-. Il devra être meilleur s’il veut avoir une implication majeure avec l’équipe. Il a terminé la saison à -8, avec l’Avalanche, cinquième pire différentiel de l’équipe.
Girard a également décidé de s’impliquer dans la cause de l’alcool et du dopage, auprès des jeunes joueurs évoluant dans le Midget AAA. Lors de sa conférence de presse tenue lors du lancement de la saison, il a livré des commentaires intéressant.
#LNH | Samuel Girard: une tête sur les épaules : https://t.co/XDhnCXiYYQ pic.twitter.com/onf9Dep8d3
— TVA Sports (@TVASports) August 14, 2018
Évidemment, il a livré le speech attendu mentionnant de ne pas toucher à l’alcool et aux drogues…
Mais il a également montré toute sa maturité en avouant qu’il évitait l’alcool le plus possible, même casually. «Girard veut bien prendre une bière de temps en temps ou encore une coupe de vin le samedi soir, mais autant que possible, il évite l’alcool.»
Après les commentaires de Ryan Reaves, qui avait mentionné que tu devrais pouvoir jouer lors d’un lendemain de veille, ceux de Girard viennent montrer l’exemple d’une façon parfaite.
Sans le savoir, il a lancé une flèche aux joueurs comme Reaves.
« Quand tu signes un contrat, tu as de l’argent, tu peux te permettre de t’acheter un peu ce que tu veux et on sait que la drogue, ça coute cher. Il faut avoir une tête sur les épaules. Et c’est là qu’on voit qui sont les vrais athlètes, ceux qui sont dédiés à leur sport. »