Samuel Montembeault : n’écartons pas sa présence aux JO 2026 trop vite

Jordan Binnington, Carter Hart, Darcy Kuemper, Cam Talbot, Logan Thompson, Adin Hill, Stuart Skinner, Tristan Jarry, Marc-André Fleury, Devon Levi…

Quand je pense aux meilleurs gardiens d’origine canadienne en ce moment, ces noms-là me viennent en tête. Et je pense sincèrement qu’on peut mettre le nom de Samuel Montembeault dans la discussion.

Le portier, qui vient de connaître une belle saison à Montréal, a épaté la galerie au dernier Championnat du monde. Il s’est avéré être le meilleur joueur du Canada lors du tournoi, terminant la compétition avec une moyenne de buts alloués de 1,42 et un pourcentage d’arrêts de .939% (en sept matchs).

Par la force des choses, si Monty continue de se développer à la vitesse à laquelle il se développe en ce moment… Il pourrait rapidement devenir l’un des bons à sa position dans la LNH.

Il ne sera peut-être jamais un gardien top-10 dans la grande ligue, mais les signes qu’il démontre depuis son arrivée à Montréal permettent de croire qu’il a un beau potentiel. 

Et si ce scénario-là vient à se conclure d’ici 2026, année où les Jeux olympiques d’hiver auront lieu (à Milan)… Je ne pense pas qu’il faut écarter sa présence parmi l’équipe canadienne trop rapidement.

Ça, c’est si les joueurs de la LNH seront autorisés à y participer, on s’entend. 

Alexandre Pratt avait justement soulevé l’idée dans un récent texte (La Presse) :

Alexandre Pratt le souligne parfaitement dans son texte. C’est vrai que c’est encore loin, 2026…

Mais ça va arriver plus vite qu’on pense.

Il y aura, évidemment, des candidats intéressants lorsque la formation canadienne sera mise sur pied… Mais en 2026, certains gardiens canadiens auront pris leur retraite et cela pourrait faciliter la tâche de Montembeault.

Le Québécois ne fait peut-être pas encore partie de l’élite chez les gardiens canadiens, mais il les a surclassés pour le nombre de buts sauvés lors de la dernière saison :

(Crédit: La Presse)

En regardant les statistiques complètes des gardiens (d’origine canadienne), on réalise que Montembeault se classe (environ) au 10e rang de chaque catégorie…

Mais n’écartons pas le fait qu’il jouait pour l’un des pires clubs et l’une des pires défensives de la LNH en 2022-2023.

Si j’avais à bâtir le club en date d’aujourd’hui, le Québécois ne ferait pas partie de mon alignement. Je crois que je donnerais la chance à Adin Hill puisqu’il vient tout juste de remporter la Coupe Stanley… Et si j’avais à faire confiance à deux autres cerbères, je choisirais probablement Marc-André Fleury et Jordan Binnington parce qu’ils ont de l’expérience. 

D’ici les prochains Jeux olympiques, par contre, tout peut changer. Que ce soit au niveau des blessures, du développement des jeunes gardiens canadiens qu’on connaît (Hart, Levi, Thompson et j’en passe)… Vous comprenez où je veux en venir.

Et encore là, tout dépendra de Montembeault aussi. Il devra continuer sur sa lancée s’il souhaite réellement se tailler un poste avec la formation canadienne.

Ce ne sera pas facile… Mais l’objectif, à mes yeux, est amplement réalisable pour celui entre dans la dernière année de son contrat et qui souhaite prolonger son entente avec le CH sous peu.

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