Samuel Montembeault peut être au CH ce que Corey Crawford était aux Blackhawks

Avec la transaction de Jake Allen, Samuel Montembeault peut dormir sur ses deux oreilles.

Il détient maintenant le rôle du gardien numéro un à Montréal, et il devra prouver lors de la prochaine campagne qu’il a le talent pour remplir ce rôle-là à long terme.

Il sait ce qu’il a à faire. 

Le gardien progresse depuis son arrivée à Montréal et son éclosion se fait un peu sur le tard.

À ce niveau-là, il est facile de comparer la progression de Monty à celle d’un gardien comme Corey Crawford, parce que ce dernier a aussi mis du temps avant de devenir l’excellent gardien qu’il était à Chicago.

Maxime Van Houtte a justement fait une « mini » comparaison entre la situation des deux gardiens et il y a un point intéressant dans sa vidéo publiée sur YouTube : en prenant un pas de recul, on réalise que Montembeault peut être au CH ce que Corey Crawford était aux Hawks.

Crawford n’a jamais vraiment fait partie du top-5 des gardiens de la LNH, mais il a toujours été très efficace :

La grande différence, c’est que Corey Crawford a toujours eu une bonne équipe devant lui.

Les Hawks, menés par Patrick Kane, Jonathan Toews et Duncan Keith, ont été l’une des grandes puissances de la LNH dans les années 2010 et ça a aidé un peu la cause du gardien de but.

En fait, c’est sûr que c’est plus facile un peu quand tu te retrouves avec l’un des meilleurs joueurs de centre two-way de la ligue, l’un des meilleurs défenseurs de la ligue et l’un des joueurs les plus talentueux de la ligue. 

Monty, lui, n’a jamais vraiment eu cette chance-là… Mais avec la banque d’espoirs du Canadien de Montréal, on peut croire que l’avenir est (très) prometteur et que ça devrait l’aider lui aussi à être encore meilleur dans les prochaines années.

Du moins, si Montembeault peut être au CH ce que Corey Crawford était aux Hawks, l’organisation montréalaise sera en voiture.

Parce que même s’il n’a jamais été le meilleur à sa position, Crawford a quand même mené les siens à la Coupe Stanley à deux reprises (2013 et 2015)… Et il a joué un rôle important dans les succès de son club pendant presque dix ans.

Ce n’est pas rien, on s’entend.

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