En juin 2022, Samuel Montembeault et sa copine ont aménagé dans une magnifique maison trifluvienne à Trois-Rivières.
Lorsque le déménagement a été partagé publiquement, les gens ont fait des liens (inutiles) avec la proximité des Lions. Les gens disaient que c’était parfait pour lui s’il allait dans la ECHL.
En 2022, les commentaires n’avaient pas leur place, mais Samuel Montembeault n’était pas le gardien qu’il est aujourd’hui. Sachez que le Québécois vous a entendu et a été mis au courant des nombreux commentaires sur les Lions.
Sa réaction : il a ri. C’est ce qu’il a mentionné à Eric Engels, dans le vestiaire du CH, samedi.
On Samuel Montembeault: the unlikely, and now undeniable, successor to Carey Price 👇🏻https://t.co/kmH1BA1XKh @Sportsnet
— Eric Engels (@EricEngels) January 7, 2024
Montembeault a également avoué que plusieurs lui disaient qu’il était un gardien de calibre LAH lorsqu’il est arrivé à Montréal. Le 2 octobre 2021, il a été réclamé au ballottage par l’équipe et à ce moment, jamais les partisans n’auraient cru qu’il allait devenir un vrai gardien numéro un, un champion de la médaille d’or avec Équipe Canada et un multimillionnaire.
Pourtant, c’est la réalité et un an et demi après son déménagement, même les pires des langues sales ne peuvent dire que Monty est de calibre ECHL.
Un autre souvenir qui l’a marqué, ce sont les cinq buts qu’il a accordés contre les Sabres de Buffalo à ses débuts avec le Canadien. Malgré le fait que le cerbère est un gars très calme, jamais stressé, avec des allures de Carey Price, je me demande sincèrement s’il croyait que son séjour à Montréal allait être de courte durée.
L’histoire nous a appris que l’organisation a bien fait d’avoir été patient avec lui.
Maintenant, le numéro 35 doit jouer plus de matchs. Je comprends qu’avec une rotation à trois gardiens, les trois doivent jouer, mais Sam est clairement le plus méritant. Son match d’hier n’a que démontré que le filet, il lui appartient.