Samuel Montembeault se retrouve dans la même catégorie que les Sorokin et Saros

Oui, c’est vrai, Samuel Montembeault est au 31e rang (12) au chapitre des victoires, au 18e échelon dans la colonne du pourcentage d’arrêt avec un rendement de 90.8% chez les gardiens qui ont gardé au moins 25 matchs et au 25e étage dans la rangée de la moyenne de buts alloués (3,24) chez les cerbères qui possèdent au moins 25 rencontres.

Ces statistiques sont des faits certes, mais plusieurs paramètres doivent être considérés lorsqu’on analyse les performances de l’homme masqué de 26 ans.

Il doit se débrouiller avec une jeune défensive et une brigade qui est décimée par les blessures, tout comme l’attaque.

Il compose également avec un groupe de jeunes, incluant lui-même, en plein développement comme joueur de hockey et comme être humain.

Il fait partie d’une équipe qui est en train de développer une nouvelle culture instaurée par Martin St-Louis et ses acolytes, ce qui place le CH dans une situation particulière.

Donc en raison de tous ces facteurs non négligeables, il est capital de retenir une statistique bien précise dans le cas de Montembeault, soit la colonne des départs de qualité. Cette statistique sexy permet davantage d’évaluer le travail du numéro 35 dans les circonstances actuelles.

Montembeault siège au 6e rang dans cette catégorie singulière avec un total de 16 départs de qualité en 25 sorties. Il affiche donc un pourcentage de 64%, alors que devant lui, on retrouve des cerbères très étoffés.

Filip Gustavsson, qui se retrouve au premier rang avec 75%, a un match de moins derrière la cravate que Samuel Montembeault. Ensuite, dans l’ordre de 2 à 5, on retrouve Linus Ullmark, Pavel Francouz (seulement 15 matchs), Ilya Sorokin et Juuse Saros.

Un peu comme dans le cas de Rafaël Harvey-Pinard, on a peur de dire les choses comme elles sont concernant Samuel Montembault. RHP est bon, et il est un NHLer. Monty est bon, et il est le gardien numéro un du Canadien de Montréal au moment de composer ces quelques lignes. Point.

Deviendra-t-il un Carey Price? Je ne crois pas! Mais plus je l’observe, plus je l’analyse, plus je me dis que le Tricolore l’a entre ses mains son gardien d’avenir.

Mais ça, ça ne veut pas dire pour autant de ne pas sélectionner d’autres gardiens, puisqu’on a la preuve actuellement: l’ancienne garde n’avait peut-être pas bien préparé le «après Carey Price».

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