Sans Carey Price, le Canadien ne joue pas avec la même confiance

L’absence de Carey Price fait mal au Canadien, c’est clair. Sans lui, le Canadien est un bateau dans l’Atlantique sans capitaine à bord.

Parce que, comme le souligne Renaud Lavoie dans un article publié aujourd’hui, sans le gardien #1 de l’équipe, les gars ne jouent pas de la même manière. Il y a une confiance qui vient avec le fait de jouer devant Price qui n’existe pas devant Jake Allen.

Statistiquement, ça paraît aussi. La preuve? Depuis trois ans et des poussières, le Canadien a un taux de victoires/défaites beaucoup plus intéressant quand c’est Carey Price qui est devant le but.

Pourquoi? Ça revient encore une fois à la confiance.

Évidemment, on sait qu’en ce moment, Carey Price va chercher l’aide dont il a besoin. L’idée ici n’est pas de forcer son retour au jeu puisque ce qu’il vit est plus grand que le hockey, mais on peut quand même conclure que son absence fait mal.

Et ce n’est pas Joonas Korpisalo qui serait le sauveur

Le problème? On ne sait toujours pas quand il sera prêt à sauter sur la glace. Et de là, il aura besoin de quelques semaines pour se remettre en game shape. Le CH n’est donc pas à quelques jours de le revoir dans un match, et ce, même dans le meilleur des cas.

Mais outre ça, il y a des questions à se poser sur son état de santé physique.

Dans son texte, Renaud Lavoie suggère que dans le meilleur des cas (ce qui ne sera pas forcément le cas), le cerbère soit de retour en décembre.

Il avance aussi la possibilité que les hanches de Price soient une source d’inquiétude. Et s’il le mentionne dans un texte, c’est que ça doit être une source d’inquiétude chez le Canadien.

Le gardien numéro un de l’équipe a été sublime lors des dernières séries, mais malheureusement son corps commence à le lâcher et c’est pourquoi il a été opéré à un genou au cours de l’été.

La bonne nouvelle, c’est qu’il n’a pas eu besoin de passer sous le bistouri pour régler ses problèmes de hanches, mais ça ne veut pas dire qu’il n’y a plus d’inconfort de ce côté. – Renaud Lavoie

L’informateur a aussi écrit qu’on ne sait pas dans quelle condition il pourra être d’ici la fin de sa saison et même d’ici la fin de son contrat, ce qui n’est pas exactement énonciateur de bonne nouvelle ou d’espoir.

Est-ce qu’il faut s’inquiéter pour la suite des choses?

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