Sans Jesperi Kotkaniemi, la pression sur Nick Suzuki sera énorme

Depuis deux ans, Nick Suzuki est un excellent joueur pour le Canadien. Tout le monde sait qu’il est le centre #1 et le centre d’avenir du Canadien pour de nombreuses années encore.

L’an dernier, après de belles séries dans la bulle, on lui a confié les meilleurs ailiers du club en lui disant que Phillip Danault et Jesperi Kotkaniemi allaient l’assister sur les deux lignes suivantes. Et il a bien répondu.

Mais là, Danault est parti et, selon toute vraisemblance, Jesperi Kotkaniemi sera de l’autre côté de la frontière quand la saison régulière prendra son envol. On s’attend à le voir prendre le chemin de la Caroline puisque le prix est élevé.

Tout ça fait en sorte que le CH vit d’incertitude sur sa ligne de centre. Est-ce que Jake Evans, Jonathan Drouin, Christian Dvorak ou un autre serait en poste si KK devait partir? Est-ce que Jack Eichel, présentement blessé, débarquera?

On ne sait pas. Mais qu’importe quel gars sera là sur la deuxième paire, on sait que Nick Suzuki commencera l’année au sommet d’une ligne de centre dégarnie.

C’est (par la force des choses) une marque de confiance… mais c’est surtout une tonne de pression sur ses épaules.

Quand on y pense, Suzuki sait que la profondeur au centre est nulle à Montréal. S’il ne performe pas, il s’en fera parler puisque tout passe par lui.

En fait, s’il ne performe pas, voici ce que cela donnera :

  1. Le club aura une vilaine ligne de centre et il sera ciblé.
  2. Il aura de la difficulté à aller chercher le contrat de son choix l’été prochain.

Évidemment, l’idée ici n’est pas de lui mettre de la pression ou même de suggérer qu’il n’y arrivera pas. Dans les faits, je crois qu’il va connaître une saison monstre et passera à la caisse par la suite.

Mais ce que je fais, c’est de me mettre à sa place. C’est ce qu’il doit penser… et à 22 ans, c’est beaucoup. Surtout dans un marché comme Montréal.

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