Sans savoir pourquoi, Tony DeAngelo a passé les trois derniers matchs dans les estrades

Tony DeAngelo est un gars particulier. On a souvent documenté à quel point il n’est pas exactement le meilleur être humain sur la planète et à quel point il aime marcher sur la ligne.

Et voilà que son entraîneur John Tortorella, qui ne rend personne indifférent, a fait des siennes avec son défenseur.

Dans les faits, hier, pour la troisième fois en autant de matchs, Tortorella a laissé de côté son défenseur. Et quand il a été questionné à savoir comment un gars compétitif comme lui acceptait son sort, il a répondu qu’il ne lui avait pas parlé.

Pendant ce temps-là, Martin St-Louis fait du temps supplémentaire sur la glace avec ses extras, lui.

Mais ce qui est encore plus intéressant, outre l’historique de DeAngelo et le caractère de Torto, c’est de réaliser que le contexte ne se prête vraiment pas à le laisser si souvent de côté.

Dans les faits, on constate que sans lui, les Flyers n’ont que cinq défenseurs en santé. Hier, Boston était au menu et le club est fatigué en général. Il y avait du voyagement en plus. Ajoutons qu’offensivement, DeAngelo est le meilleur défenseur des siens… et le club a quand même préféré jouer à 13 attaquants.

C’est notre décision.

Je ne lui ai pas parlé depuis. – John Tortorella

Il y a anguille sous roche. Est-ce que le cadran du défenseur a lâché trois fois?

Après tout, Tortorella était le premier à dire que ça prend des gars de caractère à la Tony dans un club pour passer au prochain niveau. Mais avec ce qui se passe, il a sûrement posé un geste inacceptable (aux yeux du coach, du moins) pour se faire punir de la sorte.

Mais en ce moment, on ne sait pas trop ce qui se passe et ce dont il est véritablement question.

Rappelons qu’il lui reste une autre année de contrat à cinq millions de dollars. Est-ce qu’il sera échangé durant la saison morte? Est-ce qu’un club voudra de lui? Ça se demande, ça.

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