Santé mentale : Jacob Trouba dénonce vivement des propos de Spittin’ Chiclets

De plus en plus, le sujet de la santé mentale fait jaser dans le monde du sport. Que ce soit au niveau des initiatives des différentes organisations ou au niveau des joueurs qui s’ouvrent sur leurs difficultés, c’est de plus en plus répandu.

À Montréal, les cas de Jonathan Drouin et de Carey Price avaient retenu l’attention à ce niveau.

Or, aujourd’hui, le sujet a fait jaser loin de Montréal, alors que c’est du côté de l’organisation des Rangers que ça s’est mis à faire réagir.

En fait, c’est plus précisément du côté du capitaine de l’équipe, Jacob Trouba.

Via son compte X aujourd’hui, le défenseur a partagé un extrait de la baladodiffusion Spittin’ Chiclets dans laquelle Pasha Eshghi critique assez vivement Trouba pour son jeu sur la glace, mais aussi sur certains aspects de sa vie personnelle.

Et le défenseur a dénoncé le tout en disant qu’on doit faire mieux en rappelant notamment le grand nombre de cas de suicides dans le monde du sport professionnel, dont le cas du golfeur Grayson Murray, qui s’est enlevé la vie récemment.

En écoutant l’extrait, on comprend assez clairement que Eshghi n’est pas un grand partisan du défenseur, et on sent que les critiques qu’il lui adresse sont assez personnelles. Il le traite de «pire capitaine de la LNH» et de «chiot perdu dans sa propre zone» tout en disant qu’il est tellement mauvais que les partisans des Rangers auraient dû souhaiter que Trouba soit suspendu lors des dernières séries.

Puis, Eshghi en ajoute en discréditant le trophée Mark-Messier remporté par Trouba pour son leadership, avant d’entrer dans la vie personnelle du défenseur et d’affirmer que sa conjointe, qui a étudié en neurosciences, devrait l’éduquer sur les effets des commotions cérébrales pour le faire réfléchir avant de faire subir un tel sort «sur une base quotidienne» à ses adversaires.

Il en a mis plus que ce que le client demandait, clairement.

D’un côté, Eshghi est là pour donner un show, et tomber sur la tête d’un gars comme Trouba, qui n’est pas le plus populaire dans le monde du hockey, est une façon facile de le faire. De l’autre côté, cela dit, on sent que les critiques étaient plus personnelles qu’autre chose et, surtout, qu’elles étaient démesurées.

Ce n’était pas exactement de la critique constructive, disons.

La bonne nouvelle dans tout ça, c’est que Trouba veut essayer de tirer du positif de cette situation. Le défenseur, qui utilise la peinture comme moyen de s’évader, vendra des peintures dans le but de donner l’argent à la fondation Athletes For Hope, qui vise à aider la santé mentale des athlètes.

La critique a sa place dans le monde du sport, tout comme la partisanerie, mais les insultes gratuites et personnelles n’ont pas leur place, peu importe le salaire du joueur ou l’uniforme qu’il porte.

Et dans le cas présent, la limite a été franchie.

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