Là, c’est le bon moment pour jacasser un brin du Canadien… Hier, à la suite du duel contre les Devils, Claude Julien a supporté son gardien en indiquant qu’il a effectué une bonne sortie malgré le nombre de buts accordés à l’adversaire. Il n’a pas été faible sur les rondelles qui l’ont percé, sauf une fois (selon Julien). Par contre, retenons ceci : ses statistiques étaient loin de reluire après cette rencontre. Carey a laissé passer cinq rondelles sur les 28… et son pourcentage était de .821, ce qui n’est nettement pas suffisant. À partir de là, comment pouvons-nous assurer qu’il a bien fait cela? Je pose la question avec toute sincérité!
OK. Laissons Price en paix. Le gars travaille fort pour se sortir d’un moment ardu et il l’a bien fait lors des trois joutes au préalable. Ciblons plutôt un élément lent de la brigade défensive : Karl Alzner David Schlemko. Ce gars-là joue en avantage numérique. Il y passe pratiquement autant de temps que Jeff Petry, ce qui est inconcevable. En plus de ça, son entraîneur, qui l’aime beaucoup, l’utilise à trois contre trois. What? Ben oui!
Jasons un peu. En six parties depuis son retour, il affiche des zéros partout, sauf dans la colonne des lancers (il en a 8). Aucun point, aucune minute de pénalité, rien. Mais on continue de l’utiliser à outrance, lui qui joue en moyenne plus de 20 minutes depuis son retour au sein du groupe. Ne cherchez pas à comprendre, l’amour rend aveugle. Pis en plus de tous ces zéros peu séduisants, depuis qu’il a rejoint l’équipe, le Canadien joue pour ,500… Trois gains, trois revers.
Pas question de le peinturer dans un coin, mais l’impression de plusieurs demeure la même : à jouer autant après une longue absence, il nuit plus à l’équipe qu’il peut l’aider. Est-il le coupable des trois derniers revers de l’équipe? Non. Mais il ne contribue en rien aux succès de l’équipe et de l’utiliser en outrance n’aide en rien la cause de l’équipe… et de Carey Price. Disons que Schlemko est davantage dans la classe d’un Alzner que d’un Petry, soyons francs.