Si rien ne va dans le grand club, les partisans du Canadien peuvent à tout le moins se consoler en voyant que certains espoirs faisant partie de l’organisation trouvent leur compte dans leurs ligues respectives. C’est le cas de Sean Farrell, qui épate avec un départ sur des chapeaux de roues à Harvard.
À sa toute première saison dans la NCAA, le choix de quatrième tour du Tricolore en 2020 débute en lion. Avec cinq buts et six passes pour un total de 11 points en seulement sept parties, Farrell est le meneur à Harvard – et démontre qu’il a un potentiel intéressant.
Décidément, c’est une belle journée pour être un espoir du CH.
Le départ canon de Sean Farrell à l’Université Harvard n’est pas qu’un simple hasard.
Notre collaborateur @MarcPDumont explique.#GoHabsGo https://t.co/HY7440nZDj
— Canadiens Montréal (@CanadiensMTL) November 15, 2021
« Mes deux années avec le Steel ont été très importantes pour moi en termes de développement. L’organisation fait un travail extraordinaire pour aider les joueurs et s’assurer que chacun s’améliore chaque jour. Je suis vraiment reconnaissant d’avoir joué là-bas durant quelques années et d’avoir pu apprendre de ces entraîneurs. Tous les joueurs voulaient s’améliorer, et l’on s’est poussés les uns les autres chaque jour. »
Non seulement le jeune attaquant a-t-il dû faire la transition de la USHL vers les rangs universitaires américains, mais il doit également composer avec les défis d’une école de la Ivy League, reconnue pour son prestige académique partout aux États-Unis.
Et pourtant, la conciliation hockey-études semble plutôt bien se faire pour Farrell, qui est originaire de Hopkinton au Massachussetts.
« C’est un véritable défi par moments. Mais ça aide que tous les gars ici soient prêts à s’entraider. Tout le monde comprend qu’il faut travailler ensemble en dehors de la patinoire pour se pousser à l’école et s’assurer que tout le monde est dans une bonne position. Notre équipe est particulièrement fière d’obtenir de bons résultats en classe. La culture qui s’est développée ici a été très utile pour moi et pour tous les nouveaux joueurs. »
Se considérant « plus confiant pour faire des jeux, aller au filet et décocher plus de tirs » depuis quelques années, l’espoir de 20 ans est à la fois capable générer de l’attaque pour ses compagnons de trio et de prendre des tirs rapides.
Mesurant 5 pieds 9 pouces et pesant 175 livres, Sean Farrell n’a pas le gabarit le plus imposant. Mais il a enfilé un peu de masse dernièrement et compte poursuivre dans cette direction.
À certains égards, on peut le comparer sur le plan physique à Cole Caufield, même s’il est légèrement plus grand. Sans oublier qu’avant d’osciller entre Montréal et Laval, lui aussi a grimpé les rangs au sein du programme de hockey américain avant de se frayer un chemin vers la NCAA.
En suivant un processus de développement logique, Sean Farrell pourrait bien se retrouver avec le Canadien d’ici deux ou trois ans. Un ailier gauche efficace et confiant, il sera un bel ajout à la formation en continuant à progresser.