Sean Monahan avait oublié son boni de 15 000$

Je ne sais pas pour vous, mais si je devais toucher un boni de 15 000 d’un coup, je ne serais pas du genre à l’oublier. Mais on ne peut pas en dire la même chose de Sean Monahan.

Parce que oui, en jouant ce soir, Monahan touchera 15 000$. C’est une clause dans son contrat qui stipule que si l’attaquant joue au moins 26 matchs cette année, il aura droit à un boni.

Pourquoi 26? Parce que l’an passé, sa saison a pris fin après 25 matchs.

Vous me direz que l’attaquant du CH et moi n’avons pas exactement le même compte en banque et que cela explique pourquoi Sean Monahan a oublié qu’il avait un boni dans son contrat, mais quand même.

À mes yeux, cela démontre surtout qu’il ne s’en fait pas avec l’argent. Celui qui a signé un contrat d’un an avec le Canadien à quelques jours de l’autonomie complète veut simplement jouer au hockey dans des conditions qui sont bonnes pour lui.

Et c’est pour ça que ce sont les journalistes qui lui ont appris, ce matin, que son boni était sur le point de se confirmer. Guillaume Lefrançois a rapporté le tout dans La Presse.

Monahan gagne 1.985 M$ en argent garanti. Avec le 15 000$, ça va faire monter le tout à 2 M$.

Notons que si le Canadien n’a pas le lousse nécessaire pour placer son boni cette année sous la masse, il peut le reporter à l’an prochain. Le montant sera cependant payé au joueur en 2023-2024.

Ce n’est pas non plus un montant qui va empêcher les autres équipes de le désirer à la prochaine date limite.

Il n’avait pas le choix de signer à rabais cette année et on verra en 2024 où seront ses priorités, mais on sent quand même que l’Ontarien joue pour les bonnes raisons, cette saison.

 Je n’étais même pas au courant, honnêtement. C’est bien que tu me le rappelles, je vais devoir inscrire un montant d’argent au tableau. – Sean Monahan à Stu Cowan

Rappelons qu’il a connu un passage à vide lors du mois de novembre, mais qu’il a quand même 15 points en 25 matchs. Il a surtout joué avec des gars qui ne sont pas des marqueurs naturels, disons.

J’ai hâte de voir la suite, dans son cas.

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