Sean Monahan : un contrat de quatre ans est une possibilité cet été

J’imagine que Gary Bettman doit commencer à avoir hâte à la pause du Match des étoiles. Ou à l’augmentation des rumeurs de transaction. Ou même au moment où on parlera plus de Salt Lake City et de la possibilité de voir un club (les Coyotes?) y déménager.

Pourquoi? Tout pour ne pas parler d’Équipe Canada junior 2018. En ce moment, le sujet retient l’attention. Et disons que chaque faux pas est analysé.

Le communiqué des Flames, qui disaient «ne pas savoir» que Dillon Dube était dans le trouble au niveau judiciaire, a mal passé publiquement. C’est survenu quelques jours après avoir annoncé que le joueur prenait une pause pour prendre soin de sa santé mentale.

Clairement, je pense que les rumeurs de transaction dans la LNH vont aider à dévier l’attention médiatique vers des sujets plus «hockey» en tant que tel.

Et forcément, à Montréal, le dossier de Sean Monahan sera le moteur de toutes les rumeurs. C’est de lui dont on va le plus parler au cours des prochaines semaines chez le Canadien.

Après tout, vous connaissez le refrain : même si le Canadien a quelques joueurs qui pourraient quitter d’ici le 8 mars, aucun d’entre eux ne sera aussi en demande que Sean Monahan.

Je parle ici des options réalistes, évidemment.

À ce sujet, Pierre LeBrun a pondu un texte intéressant ce matin dans lequel il donne des informations supplémentaires concernant Monahan. Je dis «supplémentaires» puisqu’hier soir, il a évoqué la possibilité de voir le CH obtenir un premier choix contre ses services à Insider Trading.

Mais ce matin, dans The Athletic, le journaliste a aussi parlé du fait que sur le marché des joueurs autonomes, cet été, Monahan pourrait possiblement obtenir un contrat de quatre ans. Et selon ce qu’il rapporte, ça ne cadre pas avec ce que le Canadien tente de construire à long terme.

Je suis de l’école de ceux qui veulent le garder en raison de son importance. Ceci dit, s’il demande un trop gros contrat, je ne pense pas que ce soit forcément mieux pour le Canadien.

S’il demande trop d’argent sur quatre ans et que le CH a (au moins) un premier choix sur la table contre ses services, je ne lancerai pas la première pierre à Kent Hughes s’il l’échange.

Mais ce n’est pas tout ce qu’il faut retenir des propos de LeBrun.

Même si rien ne bouge concrètement en ce moment (le CH aimerait peut-être que ça bouge plus vite pour ne pas risquer une autre blessure… mais il n’a pas de problème à être patient), les équipes appellent quand même pour Monahan.

Et comme plusieurs équipes n’arriveront pas à mettre la main sur Elias Lindholm, en provenance des Flames, la candidature de Monahan deviendra de plus en plus intéressante.

Surtout s’il continue de jouer de la sorte, faisant monter sa valeur marchande.

Monahan ne devrait pas forcément être échangé rapidement puisque certains clubs voudront peut-être voir quel sera son état de santé dans un mois avant de bouger. Ce n’est pas impossible.

Mais à 1.985 M$ (ou à 50 % de ce montant-là), s’il est en santé et productif, il sera en demande.

L’Avalanche, les Jets, les Bruins et les Rangers sont des équipes citées dans le texte de LeBrun, mais il y en aura d’autres éventuellement. Plus le temps passera, plus on en saura.

Notons aussi que LeBrun croit que la chicane entre le CH et les Rangers ne devrait pas forcément empêcher les deux équipes de danser si cela peut aider tout le monde.

Même si LeBrun n’écarte pas le fait que le CH pourrait garder le joueur de centre, il n’en demeure pas moins qu’avec un potentiel contrat de quatre ans et avec les offres que Kent Hughes aura sur son bureau d’ici le 8 mars, il faut s’attendre à le voir partir.

À suivre, donc.

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