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Selon Frank Seravalli, le groupe d’attaquants du Canadien est du calibre des séries

Comme vous le savez, l’optimisme règne à Montréal. Même si le club s’enligne pour une autre saison de misère, on dirait que bien des gens ne voient que du positif autour de l’équipe.

Qu’on se comprenne bien : il y a du positif en masse et l’équipe s’en va dans la bonne direction. Mais en avril, ça se peut que les cotes d’écoute soient moins grosses qu’en octobre.

Mais revenons aux optimistes.

À ce groupe, je vais maintenant ajouter le nom de l’informateur Frank Seravalli. Pourquoi? Parce que dans son podcast, même s’il a parlé en mal de la défensive du CH, il a vanté le groupe d’attaquants.

Les attaquants du Canadien sont du calibre des séries. – Frank Seravalli

Clairement, il s’agit d’un hot take. Après tout, même si le CH a de nombreux joueurs de qualité, il n’en demeure pas moins que Kirby Dach, Alex Newhook et Juraj Slafkovsky ne sont pas pleinement développés encore.

Nick Suzuki et Cole Caufield (à qui Seravalli prédit justement au moins 50 buts cette saison) ont déjà eu un certain succès en séries, eux… et ils n’ont pas fini de se développer.

Le troisième trio du CH n’avance plus et Josh Anderson n’est pas exactement le joueur parfait à avoir sur un top-6 de club en séries, mais le bas de l’alignement est intéressant. Et si tout le monde demeure en santé…

Je ne dis pas que les gars du top-6 en ce moment ne sont pas bons, au contraire. Ceci dit, il y a une marge entre dire qu’ils ont du potentiels et qu’ils sont du calibre de séries dès maintenant.

Mais ultimement, ce que cela veut dire, c’est que si le groupe d’attaquants est déjà de calibre des séries, c’est un excellent signe pour la suite des choses. Après tout, Joshua Roy, Owen Beck et compagnie ne sont pas encore arrivés à destination.

Et ça, c’est sans compter ceux qui ne sont pas encore repêchés ou qui n’ont pas encore été acquis, via signature ou transaction.

Évidemment, défensivement, Seravalli n’a pas exactement confiance en vue de la saison 2023-2024. Outre David Savard et Mike Matheson, la brigade défensive est très jeune et les gars feront des erreurs.

L’absence d’un vétéran de confiance devant le filet est aussi un drapeau rouge pour le Canadien cette année.

Mais malgré tout, Seravalli pense que le CH pourrait terminer devant les Red Wings de Detroit dans la division, ce qui ne sera pas un vilain dénouement pour le Canadien, dans les faits. Et selon lui, la Flanelle sera en séries en 2026.

Il croit que cette saison, sur la base des attaquants, ce ne sera pas si pire pour le CH.

Le Canadien va gagner plus de matchs qu’on pense. – Frank Seravalli

Seravalli, qui a raison du début à la fin quand on regarde ce que le CH a offert comme spectacle aux fans lors du match de mercredi, est donc, par la force des choses, porteur d’espoir.

Pourquoi? Parce que si tout va bien, le CH aura trop de bons défenseurs dans quelques années et devra aller chercher des attaquants via le marché des transactions en retour de ses défenseurs.

Si on prend pour acquis que la défensive sera une force dans quelques années (avec tous les espoirs qu’on connaît et les gars en place) et que l’attaque est déjà de qualité, on peut penser que l’avenir est rose en tabarnouche chez le Canadien.

Évidemment, il faudra identifier et/ou acquérir le gardien d’avenir… mais ça, c’est un autre dossier.

Notons aussi que Seravalli considère que la direction du Canadien arrive à bien faire de nombreux petits mouvements qui vont donner à la direction des outils pour avoir du succès.

Par exemple?

Le fait d’obtenir Tanner Pearson (que le CH peut se permettre de traîner) et un choix de troisième ronde contre Casey DeSmith, que le CH aurait possiblement perdu au ballottage, permet d’ajouter un choix qui n’est pas extraordinaire, mais qui donne des munitions. Seravalli aime ça.

Ceux qui passent une vilaine journée n’ont donc qu’à écouter Seravalli. Il sait comment remonter le moral des fans du CH, lui.

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