Selon Renaud Lavoie, P.K. Subban pourrait aider une équipe en tant que leader

En date du 31 août, soit 49 jours après l’ouverture du marché, P.K. Subban est toujours sans contrat. Il reste encore quelques joueurs dans une situation similaire, tels qu’Antoine Roussel et Evan Rodrigues, mais il est certainement le plus gros nom de la liste.

Hier, Renaud Lavoie était de passage au micro des amateurs de sports avec Mario Langlois et il a discuté de la situation. Selon Lavoie, Subban a montré d’excellentes qualités de leader avec les Devils l’an dernier, ce qui pourrait être attrayant pour une équipe à la recherche d’expérience:

C’est un gars qui était beaucoup plus impliqué autour de ses coéquipiers. Il s’assurait du bien-être de ses coéquipiers et c’en est devenu une priorité pour lui. Quand tu entends ça, ça te dit que c’est un gars qui est encore capable d’aider une formation.

-Renaud Lavoie

Alors qu’à une certaine époque, plusieurs reprochaient au défenseur un manque de maturité, les temps semblent avoir changé. Subban a vieilli (33 ans) et il sait que sur la glace, ses beaux jours sont comptés. Cependant, il peut tout de même avoir un impact positif sur ses coéquipiers à l’extérieur de la glace.

On pourrait donc s’attendre à ce qu’il signe un contrat, probablement au minimum permis, d’ici le début de la saison.

Mais il y a un bémol.

En effet, toujours selon Lavoie, Subban pourrait faire beaucoup plus d’argent en tant qu’analyste à la télévision pour un grand réseau américain:

Je pense qu’il ferait plus d’argent en tombant dans les médias aux États-Unis. Il est déjà très associé à ESPN et ces derniers l’aiment beaucoup… Je suis pas mal convaincu qu’ESPN lui offrirait plus que 850 000 $ ou 1,5 million $ par année.

-Renaud Lavoie

Bref, l’ancienne vedette du Canadien fait face à un dilemme. Devrait-il accepter moins d’argent, dans un rôle très réduit dans la LNH, ou les millions de dollars que lui offriraient les médias américains, continuant ainsi l’image de marque qu’il bâtit depuis des années?

En quelque sorte, ça devient une question d’orgueil, d’égo.

Personnellement, je serais bien surpris que le numéro 76 ait dit son dernier mot. Il a toujours été un grand compétiteur et une personne fière. Même si c’est dans un rôle ingrat, avec un temps de jeu minimal, je ne serais pas surpris qu’il presse le citron jusqu’au bout.

Dirait-il vraiment non si une équipe comme les Maple Leafs lui offrait un essai?

Ou si une équipe comme le Canadien, qui a désespérément besoin de défenseurs droitiers, et de leaders pour les jeunes, lui offre un dernier tour de piste? Dans une saison qui risque, encore une fois, d’être difficile, ça offrirait certainement un rayon de soleil aux partisans.

Ça ne risque probablement pas d’arriver, mais on peut bien rêver.

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