Le Canadien n’aura pas une bonne année. Tout le monde le sait et tout le monde place ses attentes en conséquence en vue des 82 prochains matchs d’un Canadien qui n’a rien gagné dans les matchs préparatoires.
Le but du CH sera de bien repêcher en 2023 et la direction échangera certains joueurs en cours de route. Ce ne sera pas facile et il faudra avoir la couenne solide pour suivre le club.
Mais malgré tout, cela n’empêche pas José Théodore de croire, tel qu’écrit dans son plus récent papier, que si les gars se mettent collectivement à y croire, le club peut (potentiellement) se donner des airs d’équipe Cendrillon.
Oui, c’est poussé un brin… ou deux.
Pourquoi affirme-t-il cela? Parce qu’en 2001-2002, malgré les blessures et le cancer de Saku Koivu, le club a réussi à y croire et à jouer en équipe pour se rendre en séries et sortir Boston.
Et sinon, il y a le fait que Théo a connu sa grosse saison parce que, comme les autres, « il y croyait ».
Jeff Hackett était le vétéran devant le filet, mais il s’est blessé à la mi-octobre. J’ai pris la relève et j’ai connu ma meilleure saison en carrière.
On a réussi à former une chimie et à jouer avec acharnement, limitant le nombre de buts alloués. – José Théodore
Il y avait certes des blessés il y a 20 ans, mais la défensive de 2022 est quelque chose (pas dans le bon sens) et il faut avouer que la parité aujourd’hui dans la LNH complique le dossier. Et comme la direction veut bien repêcher, les vétérans qui performent quitteront.
Je reconnais, dans son texte, la mentalité du joueur qu’était Théo et je respecte ça puisque les joueurs ne veulent pas perdre. Ceci dit, même si les joueurs y croient, le camp nous a prouvé qu’il n’y en aura pas de facile cette saison.
Et ce, malgré les belles paroles au tournoi de golf.
À ses yeux, la reconstruction, c'était l'an dernier → https://t.co/GYp0Ee0kfT
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) September 12, 2022
Si l’ancien gardien voulait faire réagir, c’est réussi. Après tout, il est possiblement l’un des seuls à songer à écrire une chronique et même si Martin St-Louis inspire ses gars, il ne peut pas embarquer sur la glace.
Malgré les bémols de Théo, je vais me garder une petite gêne avant de dire la même chose, si vous me le permettez.