Sénateurs : Travis Green «ne croit pas que tu peux t’améliorer»

La nomination de Travis Green comme entraîneur des Sénateurs n’a pas été accueillie avec un enthousiasme débordant.

Plus on entend parler de Green, plus les vilains commentaires sont nombreux. Guillaume Latendresse est notamment d’avis que les Sens sont «complètement dans le champ» avec leur nomination.

Elliotte Friedman l’a traité de méprisable, mais en disant que c’est peut-être ce dont le club a besoin.

À ce sujet, il est intéressant d’entendre le point de vue de quelqu’un qui connaît bien Green et qui est en mesure de juger ses capacités à parler en français aux gens de Gatineau d’entraîneur.

Et c’est là qu’Antoine Roussel entre en ligne de compte.

L’ancien des Canucks de Vancouver, qui travaille maintenant dans les médias, est bien placé pour parler, lui qui a évolué sous ses ordres pendant plusieurs années dans l’Ouest.

Et quand on l’écoute parler sur les ondes du 98.5 FM, au micro de Mario Langlois, on constate qu’il n’est pas exactement le président du fan club de son ancien pilote. Au contraire.

Pourquoi je dis ça? Parce que même si Roussel souligne ses qualités, il mentionne aussi avoir été surpris et avoir des doutes en lien avec son nouveau mandat à Ottawa.

C’est notamment en lien avec le fait que selon Roussel, Green est le genre d’entraîneur qui ne croit pas que tu puisses t’améliorer.

Il a dit ça à Roussel dans le temps en lien avec l’infériorité numérique. Ce sont quand même de très gros propos, considérant le fait que Green est un entraîneur dans la LNH pour la troisième fois de sa carrière.

Moi, en tout cas, j’ai fait le saut.

Il n’a pas appris à la même école que Martin St-Louis, en tout cas. Le pilote du CH croit que tout le monde peut apprendre et progresser, ce qui aide le CH à monter vers le haut.

Pauvres Sens…

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