Le scandale qui a éclaté concernant sept joueurs des Sénateurs (principalement Chris Wideman et Matt Duchene) qui ont ouvertement critiqué leur entraîneur adjoint, Martin Raymond, a fait le tour de la toile.
Il y avait le «Watergate», il y a maintenant le «Ubergate». Ce n’est pas la même chose, par contre…
Guy Boucher et les Sénateurs ont rapidement tenté d’éteindre le feu, en vue du match de ce soir face aux Devils à Kanata. Le «Ubergate» n’est déjà plus…
Le «Ubergate» déjà réglé, disent les Sénateurs https://t.co/wiMIvhUEwT
— La Presse Sports (@LaPresse_Sports) November 6, 2018
Il n’empêche que cette affaire fera parler pour encore de longues semaines. Il est évident que le dévoilement de ce genre d’histoire est assez rare, de nos jours. Mais personne n’est à l’abri de se faire prendre la main dans le sac.
Ceci dit, pointer du doigt les deux joueurs nommés précédemment est normal. Duchene est le premier centre du club et, par conséquent, devrait montrer l’exemple au lieu de rudoyer ouvertement un instructeur, qui plus est devant plusieurs jeunes joueurs de l’organisation.
Shea Weber et Patrice Bergeron auraient-ils agi ainsi? https://t.co/yRnVol5ryr via @lp_lapresse
— Mathias Brunet (@mathiasbrunet) November 6, 2018
Au fait, le premier responsable de ce «débordement» est Pierre Dorion. Après avoir pris une décision qui aura complètement secoué la dynamique de l’équipe, en payant TRÈS cher pour les services de Duchene, l’année dernière, les Sénateurs se sont écroulés.
Lorsqu’on y repense, était-il vraiment nécessaire de se départir de Kyle Turris pour accueillir Duchene, qui était considéré comme un mauvais leader ?
La réponse est non.
Inversement, l’Avalanche a réussi à remonter la pente de façon assez inespérée.
Pour en revenir aux Sénateurs, le manque de culture et d’identité dans cette équipe est inconcevable. C’est la direction qui a failli à la tâche en prenant de mauvaises décisions depuis deux ans.
On a beau répéter qu’un vent de jeunesse est en train de secouer le club, mais ces jeunes individus sont extrêmement mal entourés. Et il est très déconseillé de faire grandir tes espoirs dans un environnement nocif.
C’est pourtant ce que Pierre Dorion et ses sbires font. Comment peut-on aussi mal évaluer ses vétérans ? Surtout lorsqu’un de ceux-ci est clairement connu pour ses problèmes de comportement…
Cette organisation ne s’en va nulle part. Et elle n’ira pas plus loin tant qu’un changement draconien n’aura pas été opéré.