Sens : engager un entraîneur bilingue pour attirer les gens de Gatineau

Lorsque Mike Babcock a quitté ses fonctions à Columbus, il y avait un moment où l’embauche de Pascal Vincent comme entraîneur-chef n’était pas nécessairement imminente.

Et pendant ce temps-là, j’ai pensé à Patrick Roy, comme tout le monde. Évidemment, le Québécois se cherche un emploi dans la LNH présentement et la porte s’est momentanément ouverte du côté de l’Ohio.

Comme on le sait aujourd’hui, Vincent est maintenant en poste et il n’y a personne qui mérite plus ce rôle que lui.

Mais pour Patrick Roy, il devra patienter… On sait qu’au cours des derniers mois et dernières années, il a eu la chance de se vendre aux directeurs généraux, mais sans succès. Un poste qui pourrait s’ouvrir éventuellement, c’est à Ottawa. Le poste de D.J. Smith est loin d’être coulé dans les bétons et avec les aspirations que les Sens ont, un mauvais début de saison pourrait lui coûter son poste.

C’est là que son nom devient intéressant.

À sa première chronique à TVA Sports, Alain Chantelois, qui a été remercié par RDS et qui a joint La Poche Bleue, pense comme bien du monde que Roy serait le candidat idéal.

Pourquoi? Parce que l’ancien gardien du Canadien est bilingue et ce facteur pourrait attirer bien des gens de la région, spécialement Gatineau. Vivant à Gatineau, je suis aux premières loges pour constater que les Gatinois sont majoritairement partisans du Canadien. Combinons le déménagement sur les plaines LeBreton et une potentielle embauche de l’ancien du CH comme entraîneur-chef, cela pourrait amener de nouveaux partisans des régions près de Kanata.

Le Baron n’est pas passé par quatre chemins pour décréter que Roy est la solution dans la capitale nationale :

 Il te faut Patrick Roy. – Alain Chantelois

Après cette saison-ci, le contrat de D.J. Smith viendra à échéance. Le nouveau propriétaire, Michael Andlauer, n’aurait donc aucun problème à le payer même s’il est congédié.

Comme je l’ai mentionné, je vis à Gatineau et je suis un partisan du Canadien. Je l’ai toujours été et je le serai toujours. Je ne vais jamais prendre pour les Sens, mais je suis quand même excité par le déménagement de l’équipe dans le Centre-Ville, qui est à quelques minutes à peine de chez moi.

Leur avenir est excitant, leur futur aréna et sa location sont des facteurs qui ont de quoi rendre fiers les partisans ottaviens. Imaginez maintenant s’il y avait un certain Patrick Roy derrière le banc. Ce serait tout un investissement.

L’ancienne voix des Expos de Montréal a raison : les Sens ont besoin de Patrick Roy.

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