Séparer Suzuki et Caufield : une idée qui fait son chemin

Il n’y a que six matchs d’écoulés à la saison du Canadien, mais déjà, Nick Suzuki est critiqué pour son rendement. Avec la perte de Kirby Dach, plusieurs s’attendaient à ce que le capitaine du CH prenne le « lead » offensivement.

Ce n’est toujours pas le cas, mais est-ce le temps de paniquer? Pas pour l’instant, mais le constat est le même et Mathias Brunet ne s’est pas gêné pour en parler.

Sur les ondes de BPM Sports, il a mentionné que Suzuki est méconnaissable et semble ne pas avoir d’énergie. « On dirait que c’est un gars qui a une mono» a-t-il ajouté pour imager l’absence de punch du numéro 14.

Je me répète souvent, mais ce n’est pas inhabituel pour Suzuki de connaître une telle séquence. Brunet croit que lorsque le capitaine va se replacer, Caufield va suivre, car ce dernier n’est pas un moteur. Je suis du même avis, il manque une étincelle à l’attaque générée par le premier trio, et elle doit venir du capitaine.

De leur côté, Sean Campbell et Mitch Gallo, lors de leur émission de radio Habs lunch, se sont posés la question s’il était temps de séparer Caufield et Suzuki. Les deux etaient d’accord pour dire qu’à 5 contre 5, il ne se passe pas grand chose et qu’une nouvelle expérience ne ferait pas de tort.

Le problème avec cette situation c’est que ça prendrait un centre comme Kirby Dach pour pouvoir bien distribuer la rondelle à Caufield. Présentement, est-ce que le CH peut se permettre d’utiliser Sean Monahan pour lui distribuer la rondelle? Pas vraiment, car le CH en a besoin ailleurs pour créer un équilibre.

Cet élément est primordial, et Martin St-Louis en est bien conscient. Au retour de Christian Dvorak, les choses vont changer. À ce moment, l’entraîneur du CH aura plus de flexibilité. En attendant, il doit espérer le réveil de son capitaine.

Séparer Suzuki et Caufield semble une option trop facile plutôt qu’un réveil du capitaine. S’il se met en marche comme il est en capable, c’est tout son trio qui va en bénéficier.

Car c’est ça, Nick Suzuki. Lorsqu’il est au sommet de son art, il rend ses partenaires meilleurs.

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