Séquence productive de Cole Caufield : le Canadien doit-il le rappeler?

Le Rocket a comblé un déficit de 1 – 5 et l’a finalement emporté par la marque de 6 à 5 en tirs de barrage hier soir à Toronto. Disons qu’actuellement, le Rocket offre un bien meilleur spectacle que son grand frère montréalais…

Cole Caufield a inscrit le cinquième but des siens – un deuxième pour lui cette saison -, transportant ainsi le match en prolongation.

Il a à nouveau trouvé le fond du filet lors des tirs de barrage, avant de voir Rafaël Harvey-Pinard sceller l’issue de la rencontre. Pas moins de neuf rondes de tirs de barrage ont été nécessaires pour déterminer un vainqueur.

Kevin Poulin a été splendide dans la remontada du Rocket. Il risque fort d’avoir d’être désigné comme gardien partant samedi à Belleville.

Disons que les bottines n’ont pas suivi les babines dans le cas de Michael McNiven…

Revenons à Caufield

Le jeune Américaine a donc trouvé le fond du filet lors de ses deux derniers matchs (trois points au total). Si l’on fait abstraction du premier match qu’il a disputé alors qu’il n’avait toujours pas digéré sa frustration/déception d’être cédé au Rocket, Caufield produit à un rythme d’un point par match en bas (cinq points en cinq parties).

Le temps est-il venu de rappeler Caufield à Montréal? La liste des blessés s’allonge chez le Canadien, qui n’a même pas de 13e attaquant en santé avec l’équipe actuellement. Une blessure durant l’échauffement ou un test COVID positif et le CH devrait jouer à 10 ou 11 attaquants seulement…

Michel Bergeron le rappellerait aujourd’hui, lui… et il le placerait aux côtés de Suzuki et Drouin sur le premier trio de l’équipe.

Le Tigre croit aussi que le Canadien doit recevoir Caufield comme un jeune qui est allé manger un peu de misère, et non pas comme un roi. Le mette sur le premier trio n’est-il pas justement le recevoir comme un roi, Bergie?

Guy Boucher, lui, laisserait Caufield maturer encore un peu à Laval, notamment en raison de son jeu sans la rondelle qui n’est pas encore à point… du moins, pas au niveau de la LNH.

«Il faut qu’il soit là aussi longtemps qu’il n’a pas une base qui va lui permettre de jouer à un certain niveau dans les deux sens de la patinoire. Il y a un seuil de tolérance, un niveau qui soit adéquat pour qu’on te mette sur la glace. Pour un but à tous les trois matchs, ses 15 minutes de jeu par rencontre, ça ne peut pas être basé juste là-dessus. La LNH n’est pas une ligue de développement […] Ça prend une quantité adéquate d’atouts pour qu’on te mette sur la glace.» – Guy Boucher

Et c’est là que le bat blesse. Caufield a terminé quatre des six rencontres qu’il a disputées avec le Rocket cette saison dans les moins. Il affiche un différentiel cumulatif de moins-6 en six rencontres dans la Ligue américaine.

Oui, Caufield a dirigé neuf tirs au filet hier soir et oui, il commence à retrouver sa touche de marqueur…

Mais Dominique Ducharme a été clair il y a quelques jours. Il ne souhaite pas jouer au yoyo avec son jeune ailier. Il ne le rappellera pas trop vite et il attendra que ce dernier ait trouvé sa touche de marqueur (et sa confiance) pour de bon avant de le faire…

Tout en s’assurant qu’il ait amélioré son implication dans toutes les zones et les facettes du jeu.

Il n’y a rien qui presse. Le Canadien ne va nulle part et ce n’est pas Cole Caufield qui pourrait le sauver.

Par contre, le Rocket commence à remonter au classement, lui. Conclusion : laissons le kid dans un environnement plus adéquat pour l’instant.

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