C’est l’adjoint au DG – et non Jean Perron – qui prenait certaines décisions importantes dans le vestiaire

La rentrée radio, c’était la semaine dernière sur Montréal.

J’ai utilisé le mot sur – et non à – question de faire mon Parisien. On dirait que je ne m’habituerai jamais à ce qu’on puisse être sur une ville, et non dans une ville (ou à quelque part).

Whatever. Je m’écarte (pas mal)…

BPM Sports a réussi sa grande rentrée 2024-25 la semaine dernière, même si l’antenne n’a pas été accessible une bonne partie du lundi, jour de grande rentrée.

En gros, on m’a confié que les shows Laraque et Gonzalez et Le Forum (de Tony Marinaro) sont les deux émissions ayant obtenu les meilleures parts de marché selon Numeris. Ce sont aussi ces deux shows-là qui ont obtenu le plus de visionnements sur YouTube. Ça doit être parce que ce sont les deux émissions auxquelles je participe…

À noter que cette dernière phrase était une blague…

Hier, Tony a reçu Serge Savard en entrevue. Comme on pouvait s’y en attendre, Serge Savard a encore profité de la tribune qu’on lui a offerte afin de cracher sur Marc Bergevin. À ne (vraiment) pas inviter au même party, ces deux-là…

Mais ce ne sont pas ses propos sur Marc Bergevin qui m’ont fait le plus réagir. Non!

À un moment donné durant l’entrevue, Serge Savard a avoué qu’alors qu’il était DG du Canadien, il est déjà descendu en bas pour demander à Jacques Lemaire : qu’est-ce qu’on fait avec Stéphane Richer, ça marche pas là?

Coacher des scoreurs comme Richer et Patrik Laine, ça demande parfois du doigté…

Jacques Lemaire a répondu qu’il allait s’occuper de son joueur.

« Laisse-moi aller avec ça. Je le sais ce qu’il va me donner. Je vais dire, mon Stéphane, tu veux pas m’en donner ce soir? Bein kin, voilà mon Stéphane, tu t’en viens sur le quatrième trio ce soir. Tu joueras pas sur le jeu de puissance ce soir. Tu veux m’en donner, tu vas jouer sur le jeu de puissance. » – Serge Savard

Serve Savard a avoué que c’était une bien meilleure solution, de traiter son marqueur de but ainsi, que de l’échanger…

Jusque là, ça va…

Mais le problème, c’est que Serge Savard fait référence à Jacques Lemaire comme étant celui qui prenait les décisions hockey.

Sauf que Jacques n’a été le coach en chef de Stéphane Richer que durant une seule partie en 1984-85.

En 1985-86, soit la première vraie saison de Stéphane Richer dans la LNH, le coach du Canadien était Jean Perron, et non Jacques Lemaire. Lemaire était plutôt directeur des opérations hockey et adjoint au DG de l’époque (Serge Savard).

Bref, Serge Savard a confirmé sans le savoir hier que Jean Perron, il ne prenait vraisemblablement pas beaucoup de décisions en tant qu’entraîneur-chef du club. Quand même!

On avait souvent entendu dire que c’était Bob Gainey et Larry Robinson, alors âgés de 31 et 34 ans, qui avaient pris le contrôle de l’équipe.

« Dès que Perron sortait de la pièce, Larry se retournait et disait aux autres: on ne fait pas ça, on va faire ça à la place. La stratégie, c’était Robinson, et le leadership, c’était Bob. »Lucien Deblois à Mathias Brunet (La Presse)

On sait maintenant que Jacques Lemaire avait également un pouvoir décisionnel élevé sur le vestiaire du CH. Parce que non, je ne crois pas que Serge Savard s’est trompé en mélangeant Jean Perron et Jacques Lemaire dans ses souvenirs…

Larry Robinson, Bob Gainey, Jacques Lemaire… Jean Perron faisait quoi exactement? Il décidait quoi exactement?

Mais bon, Jean Perron a quand même une bague de la Coupe Stanley rangée à quelque part chez lui en Gaspésie. Respect pour ça!

À noter que Jean Perron a confié ce matin à Tony Marinaro qu’il ne se souvenait pas d’avoir vu Jacques Lemaire avoir un quelconque pouvoir ou relation spéciale avec Stéphane Richer. Normal!

Prolongation

En écoutant Serge Savard hier, je me suis dit que Jacques Lemaire avait été meilleur pour gérer les ups and downs de Richer que ceux de Guy Lafleur. Richer a joué cinq saisons pour le Canadien, dont deux de 50 buts.

Lafleur – Lemaire, ça aura duré moins de 40 rencontres. #1ereRetraite

Peut-être que ça aurait pris un gars comme Jean Perron pour jouer l’intermédiaire entre les deux?

Chose certaine, s’il y a un entraîneur-chef pour savoir comment coacher un gars comme Patrik Laine, c’est bien Martin St-Louis. Il saura sur quel bouton peser et à quel moment le faire. #TraitementSpécial

Si donner des coups de pied au derrière ne fonctionnait pas pour Richer – et que ça ne fonctionne pas pour Laine (selon Jean-Luc Grand-Pierre) -, ça prend d’autres stratégies de coaching dans ce temps-là. Et Martin St-Louis est capable d’aller ailleurs.

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