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Séries 2021 : malgré sa malchance, le Canadien a su profiter de ses opportunités

On dit souvent que pour gagner en séries, ça prend un peu de chance. Et c’est vrai puisque même s’il faut peaker au bon moment, il faut savoir profiter de ses opportunités quand elles se présentent.

Et c’est ce que le Canadien a fait.

Parce que quand on parle de chance, on peut choisir de voir la malchance subie par le CH ou on peut choisir de voir le côté où le CH a été chanceux.

Dans les faits, les hommes de Dominique Ducharme et de Luke Richardson ont eu quelques lucky breaks. 

Non, le CH n’a pas eu à affronter John Tavares en première ronde. Non, le CH n’a pas eu à affronter Mark Scheifele au deuxième tour. Non, le CH n’a pas eu à affronter Chandler Stephenson pour une fraction du troisième tour. Et non, le CH pourrait affronter un Lightning à qui il manquerait un Nikita Kucherov.

Mais est-ce que c’est suffisant pour diminuer l’exploit du Canadien?

Les blessures font partie de la game. Chaque équipe en a et c’est bien normal.

De plus, des quatre joueurs nommés, deux (Mark Scheifele et Nikita Kucherov) n’ont pas été blessés par un joueur du CH. Et dans les autres cas, c’est un accident, ce qui fait partie du hockey.

Mais si on veut jouer à ce jeu-là, on doit le faire de deux bords. Parce qu’en séries, le Canadien a aussi été malchanceux.

C’est sans Jonathan Drouin, un des attaquants les plus talentueux du groupe, que le CH a affronté les Leafs, les Jets et les Knights.

C’est sans Jake Evans, qui avait un bon rôle sur la grosse ligne défensive du club, que le CH a joué ses huit derniers matchs.

C’est sans Dominique Ducharme que le Canadien doit se débrouiller, ce qui n’est pas arrivé à aucun autre club cette année. C’est arrivé au CH de 2020 dans la bulle, ceci dit.

J’ajouterais la courte blessure de Jeff Petry, qui n’est sans doute pas à 100 % après avoir raté deux matchs.

C’est un mélange des deux qui fait du CH une équipe à cinq victoires de la Coupe.

Le CH est quand même un club de 18e place qui a fait son chemin contre des clubs mieux classés que lui. Il a fait son chemin dans tout ça et personne – surtout pas les arbitres – ne lui a donné un coup de main venu du ciel.

Oui, ça prend de la chance pour gagner. Mais vous savez ce qu’on dit : on fait notre propre chance.

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