Le passage de Max Pacioretty à Montréal n’est pas exactement perçu de la même manière par tout le monde. Certains l’ont aimé, d’autres l’ont détesté. Mais comme je ne suis pas ici pour faire une rétrospective de son passage en ville, je vais passer au vif du sujet.
S’il y a quelque chose sur lequel tout le monde peut s’entendre, c’est que le gars était allergique à l’enclave. Manger des coups de bâton afin d’aller marquer des buts dans la zone payante n’a jamais été la tasse de thé de celui qui a toujours préféré rester le long de la bande.
Et vous savez quoi? Ça n’a pas changé.
Lors de la série contre les Stars de Dallas, au cours de laquelle les Golden Knights ont baissé pavillon, les gros joueurs des Stars se plaçaient dans l’enclave. Mais à Vegas? Personne ne le faisait, comme le souligne un Benoît Brunet qui considère que Vegas manque de grit.
Cela fait en sorte que l’attaquant, payé de nombreux millions de dollars pour la mettre dedans, s’est effondré suite à un bon début de séries.
Une chance que Nick Suzuki a connu un bon été chez le Canadien… → https://t.co/DHA7oTcFnI
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) August 31, 2020
Et chez les Stars, qu’est-ce qui a fait le succès contre les Knights? Bien des aspects… mais les gars comme Alexander Radulov ou Jamie Benn étaient dans la zone payante.
Mais avec une seule passe en cinq joutes, l’ancien capitaine du Canadien est pointé du doigt – avec raison – au Nevada.
Et si on veut rajouter de l’huile sur le feu, on pourrait parler des performances de Nick Suzuki lors de ses premières séries à vie avec le Canadien. Mais on n’ira pas là.
Bref, Pacio ne s’enligne pas pour changer à ce niveau-là. Dommage pour Vegas, qui a basé son attaque notamment sur lui.