Shane Wright a lancé des fleurs à Juraj Slafkovsky sur la qualité de son jeu

Comme vous le savez, le Canadien de Montréal avait une grosse décision à prendre en 2022. Avec le premier choix au repêchage, on se demandait bel et bien si Shane Wright, le choix populaire, allait débarquer en ville.

Les autres options? Juraj Slafkovsky et Logan Cooley. Je ne sais pas jusqu’à quel point Cooley a été considéré, mais bon.

Finalement, la direction du Canadien a décidé d’y aller avec Juraj Slafkovsky. Suite à ses performances sur la scène internationale et en raison de son coffre à outils, il a été le premier choix de l’encan.

Est-ce que le Canadien a pris la bonne décision? Si on avait posé la question il y a un an ou il y a trois mois, bien des amateurs de la Flanelle auraient répondu que non, la bonne décision n’a pas été prise.

Mais depuis quelques semaines? C’est une chanson différente.

La vraie réponse, on l’aura dans quelques années. Il est encore trop tôt pour savoir si le Canadien a bien fait de prendre Slaf puisque le club ne veut pas le meilleur joueur à 19 ans, mais bien à 23, 24 ou 25 ans.

Mais disons qu’en ce moment, le CH doit être content du jeu de son jeune joueur. Et ça, ce n’est pas moi qui le dis, mais bien… Shane Wright lui-même.

Au cours du dernier mois, il a offert du très bon hockey à Montréal. Évidemment, il est là où je veux être.

Je veux produire dans la LNH. – Shane Wright

Ces propos-là, ils ont été rapportés par Nicolas Cloutier. Le journaliste de TVA Sports a contacté Wright afin de lui donner le droit de parole en lien avec la situation du repêchage de 2022.

Je vous recommande de lire son papier.

Est-ce que cela veut dire que tout est fini pour Wright, qui ne joue pas à la hauteur des attentes (du public) d’un exceptionnel rendu à 20 ans? Vous savez bien que la réponse est non.

Il fait confiance au processus et il est prêt à manger de grosses minutes dans la Ligue américaine, où il ne connaît pas une vilaine saison, si cela peut le préparer adéquatement pour ce qui l’attend dans la LNH.

Un peu comme Max Pacioretty dans le temps, il ne veut pas faire la navette : il veut qu’au moment où il sera rappelé par le Kraken, ce soit pour faire sa place pour de bon.

Reste à voir ce sera quand… mais surtout, il faudra voir s’il sera meilleur que Slaf dans quatre ans. Elle est là, la question.

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