Shane Wright sera toujours comparé à Juraj Slafkovsky.
Ils étaient, après tout, deux des meilleurs espoirs pour le repêchage 2022 de la LNH… Et cette année-là, rappelons-le, le Canadien avait le premier choix au total.
Les discussions ont été nombreuses du côté de l’organisation montréalaise pour déterminer qui d’entre Wright ou Slafkovsky avait le potentiel de devenir le meilleur joueur… Et on connaît aujourd’hui le choix effectué par Kent Hughes.
Le joueur d’origine canadienne, sélectionné au 4e rang par le Kraken de Seattle, en est présentement à sa première saison complète chez les pros et ça va bien.
Ça va très bien, même : Wright a récolté 15 points à ses 17 premiers matchs de la campagne et il est en train de devenir l’un des joueurs les plus productifs dans l’histoire de la Ligue américaine pour son âge.
Il est en voie de récolter 61 points, ce qui lui permettrait de rejoindre un certain Patrice Bergeron au septième rang parmi les meilleurs pointeurs U-20 lors d’une seule saison dans la Ligue américaine.
Ce n’est pas rien. Surtout dans l’optique où il a reçu une permission spéciale pour évoluer dans la Ligue américaine cette saison!
Shane Wright is on pace for 61 points with Coachella Valley in the AHL.
For reference, if he hits that, he'd tie Patrice Bergeron for seventh among U-20 scorers in a single AHL season.
— Steven Ellis (@SEllisHockey) December 11, 2023
Ce ne sont pas tous les joueurs qui arrivent dans la LNH à un jeune âge et qui sont prêts à performer à la hauteur des attentes. L’adaptation est parfois plus difficile, justement comme cela a été le cas pour les deux principaux acteurs…
Notons que Wright ne semble pas être fin prêt à faire le saut dans la grande ligue pour l’instant. Il a disputé trois rencontres avec le Kraken cette saison, mais c’est parce qu’il y avait des blessés à Seattle.
Mais de le voir être si bon dans la Ligue américaine en ce moment doit soulager l’organisation du Kraken. La dernière saison n’a pas été facile pour Wright et il s’est même mérité des remarques voulant qu’il soit un « flop »…
Mais encore une fois, s’il y a une chose à apprendre dans tout ça, c’est qu’il faut être patient avec les jeunes joueurs.
Il faut leur laisser le temps de s’acclimater à l’environnement du hockey professionnel en Amérique du Nord.