En 2021-2022, Shane Wright a connu un lent début de saison avec les Frontenacs de Kingston. Malgré tout, il a terminé l’année comme huitième meilleur pointeur du circuit avec 94 en 63 rencontres.
Pourquoi Wright a connu un début de saison en deçà des attentes? Son entraîneur-chef, Luca Caputi, sait pourquoi, lui.
Au début de la saison, Caputi a muté Wright à deux ailiers de première année qui n’avaient pas la même expérience ni son talent. Ces deux jeunes (Matthew Soto et Paul Ludwinski) ont connu un bon début de saison et selon l’entraîneur-chef de l’équipe, Wright est la raison qui explique ce bon début de saison.
Je le faisais jouer avec des joueurs plus jeunes parce que la moitié de la ligue était des joueurs de première année. Ses compagnons de trio n’étaient pas au même niveau de force et de compétition que lui, mais il les aidait à récolter des points. Plus la saison progressait, plus ces jeunes joueurs ont trouvé leur rythme de croisière et nous avons pu réunir nos vétérans ensemble. C’est à ce moment que la production offensive de Wright a pris son envol. Personne ne comprend comment Matthew Soto ou Paul Ludwinski ont eu un si bon début de saison. C’est parce qu’ils jouaient sur un trio avec Shane Wright chaque soir. Ce sont des détails que les gens ignorent.
Et lorsque Soto et Ludwinski ont gagné de l’expérience, Caputi a muté Wright avec des joueurs plus expérimentés. C’est là que sa production offensive a grimpé en flèche.
Shane a mis ses bottes de travail, a accepté son rôle et ne s’est jamais plaint. À partir du moment où il s’est mis à jouer avec Martin Chromiak (Kings) et Zayde Wisdom (Flyers), les chiffres de Wright ont grimpé en flèche et il a terminé au 8e rang des meilleurs pointeurs de la ligue avec 94 points en 63 matchs.
Dimanche dernier, l’ancien recruteur Grant McCagg s’est défoulé sur Shane Wright, publiant une série de tweets affirmant que Wright n’est pas le meilleur du repêchage, que Juraj Slafkovsky est meilleur et qu’il est aussi bon qu’un choix de deuxième ronde. McCagg a aussi dit que l’Ontarien ne rend pas les autres meilleurs autour de lui.
Pourtant, il a fait de Matthew Soto et Paul Ludwinski de bons joueurs sans que ces derniers aient joué une saison complète dans la OHL. Dans mon livre à moi, Wright est un travaillant, il ne s’est pas plaint et il a démontré beaucoup de leadership. Ce sont des qualités qui ne s’apprennent pas et si le Canadien ne le repêche pas au tout premier rang, je serais très surpris.