Shane Wright aurait l’autorisation de jouer dans la LAH s’il ne perce pas la formation du Kraken

Il y a quelques semaines, la possibilité que Shane Wright puisse recevoir une exemption de la part de la ligue canadienne de hockey pour pouvoir évoluer dans la LAH avait été évoquée par un journaliste qui couvre les activités du Kraken, John Barr.

Ce dernier avait parlé de la volonté du directeur général du Kraken de voir Wright évoluer dans les Firebirds de Coachella Valley. Il croit que ce serait bon pour son développement de le voir évoluer à ce niveau.

Depuis cette sortie, on n’avait plus entendu parler de ce dossier, mais alors que les camps d’entraînement vont s’amorcer, Elliotte Friedman a mentionné que selon ce qu’il a entendu, si Shane Wright ne réussi pas à percer la formation du Kraken, il pourra se rapporter dans la LAH. Par le fait même, il y aurait donc une entente pour que cela se produise.

On n’est plus au stade du souhait, Ron Francis aurait donc réussi sa mission.

Rappelons qu’à l’origine, le réglement qui empêche les joueurs dans des situations semblables à Wright d’évoluer dans la LAH a été instauré pour s’assurer que les gradins soient remplis dans les circuits juniors. En se privant des joueurs étoiles, il devient plus difficile d’attirer des gens aux arénas.

Quand je lis une nouvelle comme celle-là, je me dis qu’il ne faudrait pas que ça donne des idées à plusieurs autres équipes de vouloir s’entendre avec la ligue canadienne. À l’origine, Wright n’était pas éligible. Il a perdu une année en raison de la COVID et ça lui prend 4 ans dans la OHL avant de pouvoir aller dans la LAH avant 20 ans. Avec son statut de joueur exceptionnel, n’eut été de la pandémie, il aurait complété le temps requis. C’est probablement le principal argument que le Kraken a utilisé.

Oui ce n’était que quelques matchs qui auraient fait la différence dans son dossier, mais tout de même, les règlements sont là pour une raison et ça peut ouvrir une boîte de Pandore.

S’il y a des joueurs qui vivent une situation similaire à celle de Wright, les directeurs généraux ne se gêneront plus pour demander des exemptions et c’est là que ça pourrait devenir problématique.

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