Shea Weber joue présentement son pire hockey depuis qu’il est à Montréal

Que se passe-t-il avec Shea Weber?

On parle énormément de Weber sur les réseaux sociaux depuis quelque temps… et pas seulement à cause de la bataille des barbecues que se livrent Subban, Bergevin et lui-même (indirectement).

Weber, qui célébrera son 36e anniversaire de naissance en août, avait déjà montré certains signes inquiétants la saison dernière.

Avant la pause forcée en raison de la COVID-19, on s’était encore inquiété quant à sa capacité à suivre le rythme dans cette ligue de jeunes.

Depuis qu’il s’est blessé en 2017-18, on le sent moins tranchant. Il a perdu un peu de vitesse et ses pivots sont moins efficaces.

Mais hier, quand on l’a vu donner la rondelle à Josh Leivo puis tenter de lui enlever (sans succès) au sol, on dirait qu’on a atteint un autre nouveau d’inquiétude.


Sachant qu’il n’y a que quatre défenseurs droitiers dans toutes l’organisation du Canadien – et que Cale Fleury est actuellement blessé -, inutile de vous dire que Shea Weber doit demeurer en santé (et se retrouver) pour que l’équipe puisse espérer connaître du succès à court terme? Et c’est justement le succès à court terme que la direction semble viser.

Weber n’a que 18 points cette saison. Il n’a aussi marqué que 5 buts en 40 matchs. Il faut remonter à la saison 2007-08 afin de le voir connaître une production aussi petite.

Alors, je vous repose la question : que se passe-t-il avec Shea Weber? Il commet plus de revirements que jamais et il joue son pire hockey depuis qu’il a été acquis en retour de vous savez qui.

Il n’a pas marqué un seul but lors de ses 15 dernières rencontres. Son dernier but remonte au 10 mars dernier. Ai-je besoin de vous rappeler qu’il est utilisé en power play?

Durant cette séquence de 15 matchs, Weber n’a obtenu plus de deux tirs au filet lors d’une même rencontre qu’à trois reprises.

J’en discutais avec un lecteur ce matin et Shea Weber n’a pas pris beaucoup de slap shots depuis qu’il s’est battu avec Brady Tkachuk il y a deux semaines.

En avantage numérique, il se retrouve souvent à droite, et à non à gauche (d’où il prenait ses lancers frappés sur réception).

Ses passes manquent (trop) souvent d’aplomb. Il semble aussi moins efficace lors de ses batailles à un contre un.

S’est-il lui-aussi blessé lors d’une bagarre, moins sévèrement que Ben Chiarot?

Est-ce simplement l’âge et le calendrier condensé de cette saison COVID-19 qui fait son œuvre?

Si le Canadien souhaite connaître du succès d’ici la fin de la saison et en séries, il aura besoin de son capitaine à 100 % (de même que son gardien de but #1, mais c’est un autre dossier, ça).

S’il y avait de la relève à droite, on pourrait diminuer le temps de jeu de Weber… mais présentement, on ne parvient pas à l’utiliser moins de 20 minutes. D’autant plus que Jeff Petry ne joue plus du tout comme un candidat au trophée Norris…

Rappelons que Weber possède encore cinq années de contrat. Une à 6 millions $, une à 3 millions $ et trois à 1 million $. Les disputera-t-il vraiment toutes? Il ne semblait pas avoir l’intention de terminer son contrat lorsqu’il l’a signé en 2012. Est-ce que ça a changé? Quelles seront les solutions du Canadien lorsque Weber accrochera ses patins? Et surtout… que fera-t-on pour lui permettre de jouer moins au cours des prochaines années?

Le CH doit tout faire pour que son capitaine redevienne une solution, et non une partie du problème.

Rappelons que Price et Weber compte pour plus de 18 millions $ sur la masse salariale de l’équipe (21,5 %).

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