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Sheldon Keefe : ses joueurs ne l’écoutent plus et il s’est fait demander s’il s’attendait à être congédié

J’aime bien l’Halloween parce que j’aime le fait que ce soit la fête des bonbons. Ceci dit, je vais vous avouer que je n’aime pas me déguiser. Ce n’est tout simplement pas mon fort.

Si j’avais absolument à le faire, j’opterais probablement pour un costume comme Jim, dans The Office, lui qui s’est déguisé en « Dave ».

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Ceci dit, si j’habitais à Toronto, peut-être que je ferais une exception. Peut-être que je me déguiserais en fan de Leafs. Ou en journaliste sur le beat des Leafs. Ou en joueur des Leafs. Ou en dirigeant des Leafs.

Pourquoi? Parce que le but de l’Halloween est de faire peur… et que si je devais croiser Sheldon Keefe, il aurait probablement peur de moi et de ce que je pourrais lui dire.

Non, ça ne va pas bien pour l’entraîneur des Maple Leafs en ce moment. Hier soir, son club a encore perdu et cette fois, ça s’est passé contre les Ducks, un club de bas de classement.

Hier, les Leafs étaient derrière le CH au classement et ce matin, c’est encore vrai. Le Canadien a une victoire de plus et un match en main sur ses rivaux du bout de la 401.

(Crédit: RDS)

Les Leafs ont perdu leurs quatre derniers matchs et c’est la pire séquence active du genre dans la LNH. On parle ici de défaites contre les trois clubs de la Californie et Vegas.

On parle aussi du même club qui, en début de saison, a perdu contre le Canadien et les Coyotes.

En ce moment, ça chiale pas mal du côté de Toronto et toutes les critiques sont (principalement) réservées pour l’entraîneur du club. Hier n’a pas fait exception lors du match contre les Ducks.

En fait, en ce moment, toutes les occasions sont bonnes pour critiquer Keefe.

Alors qu’il a demandé un temps d’arrêt (qui a été contesté parce qu’il restait 11 minutes au match), on peut clairement voir que Nick Robertson est le seul joueur qui écoute le coach. 

Les autres ne le font pas… et William Nylander, à un certain point, se retourne. Carrément.

Les joueurs, eux, semblent avoir perdu le nord. Après tout, même si Mitch Marner affirme que « c’était pire l’an passé » et que le club a confiance qu’il arrivera à ne pas être mélangé, ça ne sent pas bon. Marner a d’ailleurs quitté le banc des siens après avoir été rétrogradé par son coach.

Tout va bien pour un club qui a tiré de l’arrière lors de ses 10 matchs cette saison.

En fait, ça ne sent pas bon au point où, publiquement, Keefe se fait demander s’il a peur de perdre sa job. C’est arrivé hier en conférence de presse après la défaite contre Anaheim.

Peu importe si c’est juste ou pas de lui demander ou peu importe la réponse du coach, il est clair qu’il doit avoir peur à sa job. Il a beau ne pas s’en faire publiquement avec ça, mais…

Après tout, l’an passé, il n’a pas été en mesure de passer la première ronde en séries éliminatoires. L’autre année non plus. L’aut– ah pis vous avez compris le principe ce matin.

Sur Twitter, ça commence à parler du fait qu’au moins, Mike Babcock était capable d’évaluer son club. Ça jase aussi du fait qu’il ne faudrait pas laisser passer la chance d’engager Barry Trotz.

Rappelons que Trotz est ouvert à diriger un club parmi les six équipes originales, mais que les Red Wings, les Blackhawks, les Rangers, les Bruins et le Canadien ne se cherchent pas un entraîneur.

Les Flyers, les Bruins et les Hurricanes (en Caroline) seront les trois prochains adversaires du club. Est-ce que Keefe aura la chance de diriger les trois matchs? Est-ce que le retour à la maison va aider le club?

Si Auston Matthews continue de marquer au même rythme que Christian Dvorak, il pourrait donner des sueurs à son entraîneur, qui ne peut pas seulement dire que Jake Muzzin et Matt Murray sont blessés.

Est-ce que son DG Kyle Dubas, qui est lui-même en fin de contrat, va bouger pour aider son entraîneur? Pour lui montrer la porte?

Selon moi, ça va bel et bien passer par un changement d’entraîneur et Trotz, un gars qui a tout vécu dans le hockey, serait le choix idéal. Et comme le contrat de Mike Babcock achève…

Je ne sais pas jusqu’à quel point il veut revenir dès maintenant dans le hockey, mais s’il veut vraiment la job à Toronto, c’est (possiblement) maintenant ou jamais, n’est-ce pas?

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