Si Ivan Demidov ne joue pas dans la KHL, le Canadien va brasser le dossier

Le talentueux Ivan Demidov est sous contrat pour encore un an en Russie. Par la suite, le plan est de voir l’espoir du Canadien débarquer au Québec pour la suite des choses.

Est-ce que cette année-là de contrat est la fin du monde? Non. Après tout, il est rare qu’un espoir soit en mesure de percer un alignement de la Ligue nationale à 18 ans seulement.

Un an, ce n’est pas la fin du monde, donc.

Ceci dit, la question est surtout de savoir où jouera-t-il en attendant. S’il joue dans la KHL, ce ne sera vraiment pas grave parce qu’il évoluerait dans une des meilleures ligues de hockey au monde.

Mais s’il doit jouer dans une ligue inférieure?

En termes de talent, il est clair qu’il mérite de jouer dans la KHL. Mais le problème, c’est qu’il pourrait subir des pressions pour signer une prolongation de contrat… sans quoi il pourrait se faire couper du SKA et jouer à un niveau inférieur.

Et ça, disons que ça ne fera pas l’affaire du Canadien si ça arrive. Kent Hughes en a parlé, hier… et Arpon Basu (The Athletic) l’a rapporté.

S’il [Ivan Demidov] ne joue pas dans la KHL, on verra quelles sont nos options. Elles ne sont probablement pas aussi optimales que de jouer à Saint-Pétersbourg. – Kent Hughes

Dans son texte, Basu mentionne que si le CH apprend que l’espoir jouera dans la KHL, il n’y a aucun problème. Cependant, si ce n’est pas le cas, le club espère que le SKA fera comme avec Matvei Michkov : le laisser sortir de son contrat.

Ce n’est pas assuré, mais c’est le plan du CH.

L’idée est réaliste puisque si jamais Demidov n’est pas dans la KHL et qu’il est appelé à quitter ensuite, le SKA est aussi bien d’avoir de l’argent pour compenser son départ plutôt que de le faire jouer dans le junior.

Après tout, même si de jouer à un niveau trop faible ne serait pas la fin du monde pour Demidov, disons que ce n’est pas optimal. Pour un gars qui sera si important pour la Flanelle, le placer dans les meilleures conditions serait… idéal, évidemment.

Mais ça, c’est un problème pour le futur et pour les dirigeants. Les gens qui ne sont pas impliqués dans le dossier peuvent seulement se réjouir de voir un tel joueur appartenir au Canadien.

Juraj Slafkovsky, par exemple, a déclaré être entré en contact avec lui et avoir vu ses faits saillants. Il sait donc à quoi s’attendre et il est excité à l’idée de jouer avec lui un jour.

En rafale

– Le CH décidera si Slaf ira aux qualifications olympiques, le mois prochain.

– Pour le Slovaque, les huit ans du contrat sont plus importants que les 7.6 M$ par année.

– Incroyable. Merci à tous nos lecteurs!

– Les impôts, pas un aussi gros facteur qu’on pense pour les hockeyeurs.

– Ah oui?

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