Signature de Corey Perry : c’était plus qu’une question d’argent

Quand Corey Perry a choisi de signer à Tampa Bay sur les termes d’un contrat de deux ans, la ville de Montréal a crié. Pourquoi ne pas lui avoir offert le même contrat, lui qui était bien à Montréal en 2021?

Il faut dire qu’à un million $ par année, le risque est mince. Une petite visite au ballottage et l’empreinte salariale du joueur n’est plus sur la masse.

En entrevue au 91.9 Sports avec Marc Bergevin, Martin Lemay a justement posé la question au DG du CH à savoir pourquoi celui qui était un meneur important pour le CH a été signé à Tampa.

Et à la lumière de la réponse de Bergevin, ce n’est pas de la faute du club.

Selon le DG, le départ de Perry est attribuable à d’autres facteurs que l’argent ou la valeur totale du contrat. Il y a des aspects que le Canadien de Montréal ne peut pas contrôler et ça a changé la donne.

On peut donc facilement dresser un lien avec les restrictions de la COVID-19 au Canada et en Floride.

Si le DG a raison, il faut comprendre que l’équipe n’a pas tous les droits sur les joueurs. C’est de là que vient le terme « agent libre » et les joueurs peuvent décider de ce qu’ils veulent.

À moins d’offrir la lune à Corey Perry, si ce dernier a décidé qu’il voulait aller à Tampa Bay pour éviter les restrictions COVID-19, il n’y a rien que Bergevin pouvait faire. Après tout, il faut être conscient du plafond salarial.

Il est important de rappeler que l’an dernier, Perry a pris le chemin de Montréal seul, sans sa famille. Ce n’était pas facile pour lui et c’est sans doute un facteur qui a joué contre le CH.

Plusieurs joueurs, dont Eric Staal, ne veulent par ailleurs pas signer au Canada en 2021-2022. C’est un phénomène à travers la ligue.

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