Les joueurs invités aux camps d’entrainement des équipes de la LNH détiennent tous une petite histoire particulière.
Parfois des vétérans au bout du rouleau, des flops n’ayant jamais réussi à atteindre l’apogée de leur potentiel ou bien des européens rêvant de vivre le rêve américain, il y a généralement une inquiétude majeure en ce qui concerne la qualité de jeu de ces patineurs.
Le cas de Simon Després est totalement différent. C’est un choix de premier tour dans la fleur de l’âge qui n’a jamais déçu ses patrons par la qualité de son jeu. Ce sont ses frasques à l’extérieur de la patinoire qui l’ont expédié à l’extérieur de la LNH…
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D’importants soupçons se sont présentés lorsque le Québécois a été échangé par les Penguins de Pittsburgh en retour de Ben Lovejoy, un arrière de profondeur beaucoup plus vieux.
Les Ducks se sont moqués des habitudes de Després à l’extérieur de la patinoire, lui offrant un pacte d’une durée de 5 ans évalué à 18,5 millions de dollars par année. Cette rémunération représentait bien ce que le gaucher était : un défenseur digne du top 4.
On connait la suite. Les démons de Després ont pris le dessus, poussant Bob Murray a racheté son contrat.
Malgré ces épreuves, Simon Després n’a pas perdu son talent. C’est toujours le même défenseur qui évoluait en compagnie de Nathan Beaulieu au sein des Sea Dogs de Saint-John qui ne se faisait jamais contourner. Qui ne commettait jamais d’erreurs, en plus de camoufler celles du Great. Ce défenseur qui par son coup de patin, son intelligence, son gabarit et sa capacité à évoluer des deux côtés, pouvait évoluer dans n’importe quel rôle dans la LNH.
Si Després a bel et bien vaincu ses démons, il faut s’attendre à de grandes choses de sa part. Qui sait, au début de l’an 2019, on le verra peut-être patrouiller la gauche de Jeff Petry sur la deuxième paire.
Contrairement à Xavier Ouellet, il n’a pas de contrat en poche, mais son potentiel est certainement plus grand.