Slater Koekkoek s’ouvre sur l’anxiété qui l’empêche de jouer dans la LNH

Cette saison, même si Slater Koekkoek est sous contrat avec les Oilers d’Edmonton, il ne joue pas. Son contrat de 925 000$ par année, qui se terminera dans quelques mois, est enterré dans les mineures.

Et voilà que le défenseur vient de s’ouvrir sur les raisons qui le poussent à rester loin de la patinoire : l’anxiété l’empêche d’avancer.

Ce que le défenseur raconte, c’est qu’il n’était plus capable de gérer la vie d’un joueur de hockey. Il ne pouvait pas manger la veille ou le jour d’un match tant l’anxiété prenait de la place. C’est comme ça, raconte-t-il, que son anxiété se manifestait.

Le problème, c’est que sur la route, tu dois manger avec tes coéquipiers. Tu ne peux pas simplement faire comme à la maison et ne pas manger sans que les autres ne le voient.

Ça rendait sa vie très difficile. Il sentait la pression de devoir se conformer et il manquait d’énergie en raison du fait qu’il n’arrivait tout simplement pas à manger suffisament pour jouer à un haut niveau.

Il entendait aussi ses patrons lui demander de prendre du poids pour être plus imposant sur la glace… mais ça impliquait de manger.

Il a terminé sa lettre ouverte en demandant aux gens de faire attention aux autres parce qu’on ne sait jamais ce que l’autre personne peut être en train de vivre au moment où on la juge.

C’est une conclusion dans la même veine que celle offerte par Samuel Poulin. Hier, le joueur de l’organisation des Penguins, en annonçant son retour au jeu après trois mois à prendre soin de lui, a demandé aux gens de ne pas hésiter à parler.

Koekkoek a livré un message similaire en affirmant que ceux qui vivent une situation du genre ne sont pas seuls. Et c’est vrai : non seulement plusieurs personnes vivent de l’anxiété, mais en plus, les gens en parlent de plus en plus.

Si on regarde ce qui se passe depuis 24h dans la LNH, on note que le monde du hockey a fait deux pas dans la bonne direction. Si de tels témoignages peuvent aider des gens, c’est tant mieux.

PLUS DE NOUVELLES