What’s up la gang et bienvenue encore une fois à sur le banc avec Mitch. Beaucoup de questions cette semaine sur plusieurs sujets différents, j’adore. Pour commencer, wow, je ne m’attendais pas à faire une vidéo virale sur les réseaux sociaux avec Martin St-Louis et Cole Caufield. La LNH veut même le reprendre sur ses réseaux. C’est une excellente vidéo qui démontre plusieurs un transfert entre pratique et partie, une relation coach/joueur et surtout, un désir d’apprendre du joueur.
Coache's Video: Transition Practice vs Game?
Hey @MA_PerreaultTVA, le crédit te reviens pour le vidéo. Martin St-Louis qui travaille avec Caufield en pratique (9 Mars) sur le one-timer et le 5 Avril, Cole Caufield qui fait le même move. #GoHabsGo#HockeyTwitter pic.twitter.com/ZMikW69QIR
— Mitch Giguere (@Mitch_Giguere) April 6, 2022
J’ai gardé une question de la semaine dernière que je trouve très intéressante et très d’actualité avec la création de la Division 2 Universitaire. Je parle même de l’expérience avec l’UQAC ici dans le Quotidien. Alors, commençons l’article maintenant!
Quel serait la meilleur option pour un joueurs non repêché qui termine son stage junior de se faire remarquer et avoir un essaie pro? Est ce que le circuit universitaire canadien a le niveau pour être une bonne option ?
— Kevin Courchesne (@kcourchesne86) March 26, 2022
La question devrait être plus large, voire même, après leur séjour au niveau JAAA et même Collégial. La création de la Division 2 universitaire avec l’UQAC, l’ETS et Concordia donnera un second souffle aux joueurs de 20 ans et plus, c’est certain. On va se le dire, il manque d’options et de plus en plus, les gens des médias en parlent ouvertement. De ce que je peux voir au fil des ans, un joueur qui joue jusqu’à 20 ans junior peut normalement signer dans la ECHL et avoir un camp d’entraînement dans la LAH. Par la suite, on ne se cachera pas que la ‘’game’’ des agents est grosse aussi. Avoir un bon agent avec de bons contacts peut toujours faciliter les démarches. La question est la suivante… Est-ce que ton but est de faire le saut immédiatement ou d’attendre, d’aller à l’université et ensuite, faire le saut?
Comme plusieurs joueurs l’ont démontré dans le passé, tu peux faire le saut au niveau professionnel après un passage dans le circuit universitaire canadien. Oui, la charge de travail est différente en jouant au niveau USports parce qu’il y a beaucoup moins de parties au calendrier, l’emphase étant mise davantage sur les études, ce qui est très important. Cependant, on remarque qu’il est plus difficile pour un joueur sortant des rangs universitaires canadiens d’atteindre les plus hauts niveaux du hockey professionnel en Amérique du Nord ou en Europe, mais la possibilité d’en faire une carrière est bien présente.
Je connais plein de joueurs qui y vont et qui adorent l’expérience. La question au final est, veux-tu vraiment tout faire pour jouer au niveau professionnel ou tu veux prendre le temps d’aller à l’université et d’assurer ton avenir après le hockey pour ensuite tenter ta chance? Si un jeune choisit la deuxième option, le calibre de jeu universitaire ici est très fort et sous-estimé et peut servir de tremplin pour la suite des choses.
Bonjour Mitch,
Est-ce difficile de changer la posture d’un joueur pour améliorer son coup de patin et quand il le fait est-ce préférable durant l’entre-saison afin de ne pas affecter sa dynamique et/ou sa confiance? Merci— DansLaBande (@danslabande2015) April 8, 2022
Malheureusement, pour expliquer la question en long et en large, je n’ai pas assez d’un article et on parle plutôt d’une discussion de vive voix que d’écrire pour mieux comprendre. Pour répondre simplement et rapidement, oui il est possible de l’améliorer jusqu’à un certain niveau, tout dépend du vouloir et de la détermination du joueur pour la réussite. Je n’ai qu’à penser à Nic Roy qui est à Vegas de qui on disait qu’il était trop lent et mauvais patineur pour jouer en haut à cause de cela.
Il a su travailler sur sa mécanique de patin et aujourd’hui, il est utilisé un rôle important dans la LNH. La grosse problématique qu’on voit de plus en plus, c’est que c’est beau vouloir changer un joueur, mais on ne peut pas apprendre à un joueur X de patiner comme McDavid ou Eichel par exemple. Il faut aussi travailler avec comment il est physiologiquement parlant et surtout, le rendre plus efficace. Lorsque j’étais à Rink à Winnipeg, on travaillait le patin avec nos joueurs à longueur d’année sans problème, en saison et hors saison, et ce, autant avec les joueurs d’âge U15 que les gars du Winnipeg Ice. Tout est une question de comment l’apporter avec le joueur, de lui donner la confiance et surtout, ne pas le rabaisser s’il a de la misère.
https://twitter.com/grainne07/status/1512475830244585475
Wow la question! Difficile d’y répondre et de prédire le futur, mais il faut comparer beaucoup de choses et souhaiter que le tout fonctionne au bon moment. Pour commencer, quel était le hype avant les Jeux olympiques? Il était moindre c’est évident. Il a quand même 0 point en 7 parties au Championnat mondial junior (2021 et 2022 ensemble). En Liiga, il a récolté 5 buts en 31 parties et seulement 10 points au total. Par contre, il faut considérer la Liiga comme une bonne ligue professionnelle.
Arrivent les Jeux olympiques… le jeune compte 7 buts en autant de rencontres et termine au premier rang des scoreurs. Pour ma part, je l’ai regardé pendant les Jeux olympiques et ensuite, je suis coupable d’avoir commencé à le regarder davantage. J’ai analysé des matchs avant et après la période des Olympiques pour me donner une meilleure idée de son cheminement. En gros, il est grand, il est gros, il patine et il a tout un tir. Il a toujours eu un hype autour de lui, du moins en Europe. La performance de 7 buts a évidemment créé un engouement autour de lui plus fort que prévu, je crois. Le futur dictera ce qu’il deviendra, mais il a tous les outils pour réussir et des joueurs de ce style-là, il n’en pleut pas énormément.
https://twitter.com/yb3808/status/1512477423916486665
Il y a Askarov comme tu l’as mentionné. Il y en a d’autres, mais pas énormément. Je n’ai pas le choix de commencer avec notre gardien à Nizhny Novgorod qui, à mon humble avis, est le 2e meilleur derrière Askarov. Pyotr Kochetkov a terminé la saison avec 2.23 de buts alloués et un pourcentage d’arrêt de .926 pour une équipe qui n’a pas fait les séries. Depuis la fin de notre saison, il est avec les Chicago Wolves dans la LAH. Il a été récemment nommé gardien du mois de mars et il présente une fiche de 10-0-2, 1.81 but contre et .932 le pourcentage d’arrêts. Il est à surveiller. Vous pouvez toujours regarder ses statistiques lors du Champional Mondial Junior en 2018-2019.
Par la suite, 3 autres gardiens dans la ligue appartiennent ou appartenaient à une équipe de la LNH: Artur Akhtyamov avec Toronto, Alexei Kolosov avec Philadelphie et Ivan Fedotov avec Philadelphie lui aussi, mais il n’a pas signé de contrat encore avec les Flyers. Kolosov et Fedotov sont ceux qui ont le plus de chance de faire le saut et qui ont eu de bonnes statistiques cette saison.
Mis à part les 3 gardiens nommés plus haut, je ne vois personne d’autre honnêtement. Il pourrait y avoir Anton Krasotkin, âgé de 24 ans vient au premier rang des statistiques pour les U26 dans la KHL. Par contre, le départ de Harri Sateri fera peut-être en sorte qu’il voudra rester avec Sibir et être leur numéro 1. Sinon, il reste Harri Sateri qui a été la victime de la fameuse saga à la date limite de transaction entre Toronto et Arizona. Il n’a toujours pas fait une seule rencontre alors il sera intéressant de voir ce qui arrivera dans son cas.
Voilà ce qui conclut ma chronique. N’hésitez pas à me suivre sur les réseaux sociaux et à venir me jaser @Mitch_Giguere. Alors on se dit à dans deux semaines avec une nouvelle chronique et de nouvelles questions. Ne soyez pas gêné de poser des questions sur à peu près tous les sujets et non juste sur la KHL. Merci à tous.