SLBAM : Connor Bedard et Adam Fantilli seraient les deux premiers

Encore moi, la gang. Il  faut croire que vous commencez à m’apprécier puisque j’ai de plus en plus de questions à chaque semaine sur plusieurs sujets différents. J’adore, mais j’adore vraiment.

Petit sondage à l’interne : qui est content de voir le Canada couronné d’une belle médaille d’or pour une deuxième année de suite et qui n’aimerait pas avoir Bedard avec le CH ou son équipe préférée dans la LNH?

La réponse rapide et facile, il aurait dû commencer la saison à Montréal et ensuite, Laval, le junior ou un retour de un an dans son pays. Il faut faire attention à une chose par contre. J’entends plusieurs experts dire qu’il joue comme un junior. En effet, il joue comme un junior, car il est un junior. Il est né en 2004, donc il a 18 ans.

Il ne faut pas s’attendre à une game mature de sa part.

De donner la chance à d’autre en bas qui son plus vieux et qui travaillent d’arrache-pied depuis longtemps serait en effet une excellente récompense. Par contre, il faut se poser la question aussi du pourquoi il n’est pas à Laval.

On faisait le lien entre le personnel hockey du Rocket et qui l’avait engagé (Marc Bergevin), à qui est en place maintenant et la saison que le Rocket a. Est-ce que le fait de retourner Mesar junior et non dans la AHL et de garder Juraj en haut expliquerait le tout?

Bref, ceci a piqué ma curiosité, mais je ne suis pas prêt à dire que c’est le cas.

En ordre, je prend Bedard, suivi de Fantilli et suivi de Carlsson. Voici mon top-3 pour le prochain draft si je suis le CH.

Advenant le cas que le CH parle en 1er et 3e et que Fantilli est parti, Carlsson est mon 3e choix. Comme Bergevin aimait dire, tu n’as jamais assez de défenseurs, mais tu n’as jamais assez de joueur de premier plan non plus.

Et suite au tournoi junior, pour ma part même si je n’ai pas aimé la première partie du tournoi de Fantilli, je le prends avant Carlsson.

Pour ce qui est d’un défenseur. Présentement, selon toute les listes, aucun défenseur n’est présenti pour sortir dans le top-10. Le premier sur beaucoup de liste est le défenseur droitier du Storm de Guelph, Cameron Allen, et il est classé entre 15 et 25. Alors le CH pourrait attendre sans problème.

Pour commencer, pas vrai que tout le monde fait cela, mais à vrai dire, peu d’équipes ramènent la rondelle derrière. On le voit plus souvent en Europe avec le temps et espace de disponible, mais sur les petites patinoires, c’est beaucoup moins fréquent.

En 2017-2018, mon bon ami Simon Payette (qui est avec le Rocket de Laval) me disait qu’eux avec SOO, si par exemple l’équipe adverse était en 2-3 en zone neutre et qu’il n’avait pas d’option, il redonnait le puck derrière au défenseur pour repartir. On peut le voir avec Toronto parfois, mais beaucoup plus difficile à cause de la pression.

La raison principale, je n’en ai pas, c’est aussi une grosse question de mentalité et souvent, les deux équipes vont procéder à un changement et même attendre derrière le but.

En KHL nous avons tenté l’expérience à plusieurs reprises. Par contre, le seul bémol est lorsqu’on ramenait la rondelle dernière et allait changer, l’adversaire venait mettre le maximum de pression et nos défenseurs, pas les plus agiles, commençaient à paniquer et on perdait le puck en plus d’être en sous-nombre.

Si tu regardes des parties de la NCAA, beaucoup d’équipes maintenant n’arrêtent plus derrière le but pour faire un controlled breakout. Le gars va partir immédiatement pour ne pas laisser la chance, ou du moins, laisser moi de temps à l’adversaire pour faire un changement et surtout, attaquer et jouer plus vite aussi.

Je crois qu’un jour, oui, mais pas bientôt. Je rêve au jour où on verra la LNH faire le changement.

Non pas sur une glace olympique (30m), mais une de type Finlandaise, donc de 28 mètres. Dans la KHL, la moitié des équipes était sur une glace standard, et l’autre moitié sur une 28 mètres. Wow la différence.

Le gros avantage pour la LNH est, qu’il pourrait sans problème garder le même style de jeu, la même intensité que présentement. Après tout, les joueurs sont non seulement meilleurs, mais ils deviennent de plus en plus rapides chaque année.

Alors oui il y aurait un petit peu plus d’espace sur la glace au départ, mais cet espace se refermerait avec le temps et surtout, les joueurs devront tous être de bons patineurs.

Excellente question. Malheureusement, elle diffère de chaque entraîneur, chaque organisation et chaque équipe.

Pour ma part, mon expérience en KHL d’entraîneur vidéo a durée une moitié de saison lorsque je travaillais à distance. Une fois sur place, le titre d’entraîneur vidéo a pris le bord pour être remplacé par entraîneur adjoint et venir m’occuper des échanges, des agents libres et d’embarquer sur la glace pour faire des drills et travailler les skills avec les joueurs (même si je ne suis pas un skill coach).

Par contre, pour répondre à ta question, j’ai demandé à un bon ami à moi. Adam Purner. Il fait ça à temps plein et il adore. Il travaille depuis un an avec les Bears de Hershey. J’ai eu la chance de le connaître dans la WHL.

Voici son horaire typique d’une journée.

Jour de pratique

7:00 – à la patinoire

7:00 à 9:30 – on revient sur les matchs, recrutement, rencontres avec les entraîneurs et planification de la journée

9:30 à 10:00 – rencontre d’équipe

10:30 à 11:30 – pratique

11:30 à 4:00 – recrutement et on ferme les dossiers pour la journée (mais normalement, mes entraîneurs vont me texter pour du matériel supplémentaire, ce qui fait que je peux travailler jusqu’à 11h ou minuit)

Jour de match

7:00 – à la patinoire

9:00 – rencontres d’équipes pour le désavantage numérique

9:30 – morning skate

10:00 à 1:00 – on travaille sur les feuilles de matchs, les alignements et autre

1:00 à 3:00 – sieste

3:30 – à la patinoire

3:30 à 5:30 – finalise les dossiers, on commence le recrutement pour le prochain match

5:30 – rencontre pour l’avantage numérique

7:00 – match

10:00 – après-match, envoyer les vidéos à la ligue, aux joueurs, à Washington (le club de la LNH), commencer à décortiquer les matchs et ce que les entraîneurs veulent voir (chances de marquer, etc.)

Je prends personnellement Cooley avant Smith et j’aurais pris Cooley avant Juraj à Montréal aussi. Si on parle du tournoi junior, Cooley avec ses 13 points arrive en 3e place pour le plus de points pour le programme depuis 20 ans et 6e depuis le jour 1.

Cooley, lors du tournoi, arrive au 5e rang pour le nombre d’entrées de zone en possession. Équipe États-Unis était belle à voir sur son entrée à 3, wow.

Ceci dit, de mon côté, l’aspect 2 way et offensif de Cooley fait qu’il est en avant, mais Smith est un bon comparable. Je ne crois pas qu’il pourra être au même niveau, mais comment pouvons-nous dire présentement quel sera le niveau de Cooley?

Mais être le CH et avoir un choix entre 8 et 15, s’il est là, je le prends. Statistique prise de Mitch Brown.

(Crédit: )

Si nous sommes au Québec ou dans une ligue simulée, convaincu qu’il sort en première ronde. La question devrait plutôt être, si Roy ne se fait pas échanger à Sherbrooke, est-ce qu’il devient le joueur qu’il est présentement? Est-ce que le avant repêchage LHJMQ a eu un effet négatif sur lui vu les négociations et tout?

Il a eu un retour à la réalité lors de son échange à Sherbrooke, que nous pouvons lire partout et même lui en parle. Il ne faut pas oublier qu’il avait été le tout premier choix au niveau Junior Majeur, donc il a, disons-le, un certain talent.

Mais même à ce moment-là, son coup de patin était la question sur toutes les lèvres. Mais si on recommence le draft et qu’il est comme il est présentement. Il serait un choix de 2-3 et je ne serais pas surpris qu’il connaisse une meilleure carrière que certains joueurs repêchés devant lui.

Excellente question et je ne détesterais pas l’idée. Mais le sujet a été abordé plusieurs fois sur plusieurs site et analyse avancé. Une bonne analyse que j’aime référer est celle-ci par Tanner Giles, qui explique que le manque de parité est le problème du système 3-2-1-0 et que la LNH veut avant toute une parité à travers la ligue.

Il y a ici un autre article qui en parle, qui ne déteste pas l’idée, mais est au courant que la parité serait différente. Là-dessus, je suis 100 % d’avis, car il n’y a rien de plus plate que d’arriver à mi-chemin et de savoir d’avance qu’il n’y a pas de chance de remonter. Avant de prendre le système 3 points, je retournerais au traditionnel 2-0. Tu gagne tu as 2 points, tu perds tu as 0 point, peu importe si tu perds en prolongation ou pas.

Prolongation

Pour terminer sur le hockey, surveillez The Coaches Site cette semaine. Mon article sur l’analyse en vidéo sur les raisons de la victoire du Canada au championnat mondial junior y sera. Très intéressant pour les entraîneurs, mais les amateurs aussi. Vous avez besoin d’un abonnement pour le voir, mais je peux vous procurer un rabais sans problème.

Bonne semaine à tous et ne vous gênez pas pour venir me questionner sur les autres équipes de la LNH, car je regarde pratiquement toutes les équipes et pratiquement pas le Canadien. Venez me suivre sur les réseaux sociaux @Mitch_Giguere.

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