Les pires pestes de la LNH

Cette scène du film Lancer-Frappé est passée à l’histoire et fait encore le délice des amateurs de hockey rude et de cinéma. D’ailleurs, le regretté Bob Bissonnette en a même composé une chanson. Paul Newman, alias Reggie Dunlop, qui s’approche du gardien de but adverse et qui s’adresse à ce dernier en parlant de sa femme : « Heille Hanrahan, Suzanne c’t’une lesbienne, à me l’a dit l’autre jour. Lesbienne, lesbienne, ta femme c’est une lesbienne… » Sur ces paroles crues, le gardien de but retire son masque et se lance à la poursuite du joueur des Chiefs en furie, pendant que les coéquipiers de Dunlop inscrivent un but dans un filet déserté…

Le trashtalk, ou si vous préférez, le langage ordurier, est fort probablement présent dans le monde du hockey depuis que le sport existe. Faire perdre les pédales à l’adversaire est une devenu une stratégie utilisée à profusion sur les patinoires de la LNH comme sur les glaces des ligues de bière. On se présente devant le joueur adverse et on l’invective de tous les noms. On attaque les points sensibles d’un individu en mettant l’emphase sur des informations personnelles ou des attributs physiques, bref, on ne se gêne pas pour déranger et piquer au vif dans l’objectif de faire perdre patience. Dans la Ligue nationale de hockey, plusieurs petites pestes se sont fait une renommée pour la maîtrise de cet art qui se perd de plus en plus. Qui sont les as du trashtalk, des cheap shot et des gestes disgracieux des 20 dernières années ? Voici un palmarès des pires faces à fesser dedans.

 

 

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