Sports Illustrated : tout le personnel est mis à pied

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Dans les derniers mois, Sports Illustrated a fait jaser pour les mauvaises raisons. Pourquoi?

Notamment parce que les patrons là-bas ont décidé qu’il était logique de faire écrire des textes par des robots, donc par l’intelligence artificielle. Ces robots-là avaient de faux profils sur le site et tout.

Disons que la découverte de cette nouvelle-là n’avait pas exactement bien passé. Après tout, c’était vraiment de niveler vers le bas que de penser qu’une telle idée était digne de ce nom.

SI n’arrivait pas à s’adapter à la nouvelle réalité du milieu (ce qui est la base pour survivre… peu importe le milieu et peu importe l’époque) et avec le recul, on comprend que l’entreprise a tenté le tout pour le tout.

Pourquoi je dis ça? Parce qu’on vient d’apprendre que l’entièreté du personnel a été mis à la porte.

Jadis un modèle à suivre, Sports Illustrated n’était déjà plus l’ombre de ce que c’était depuis quelques années. Mais là, les derniers mois ont simplement été catastrophiques pour l’entreprise.

Parce que oui, ça faisait longtemps que c’était la référence. Jean Béliveau avait même été placé sur la couverture d’un ouvrage en 1956. Ça fait un petit bout, quand même.

Il est dommage de voir que tout le monde a perdu son emploi, que ce soit maintenant ou à court terme. Après tout, la compagnie pouvait difficilement faire pire que ça.

Notons qu’un paiement de la licence de publication, à la hauteur de 2.8 M$, n’a pas été payé par les propriétaires de la marque. Cela a été le dernier clou dans le cercueil de SI, qui a perdu sa licence.

Il y a cinq ans, SI avait été vendu pour 110 M$. Quelques années plus tard, il est clair que l’investissement n’en a pas valu la peine quand on voit ce que tout cela est devenu.

Espérons que les gens qui ont perdu leur emploi pourront se replacer.