Time flies !
On est déjà rendu huit épisodes sur dix d’enregistrés pour notre deuxième saison de Stanley25.
Hier, pour l’épisode VIII – je voulais me prouver à moi-même ce matin que j’étais encore capable d’utiliser les chiffres romains qui sont très utiles en 2024 -, on a reçu un champion de la Coupe Stanley de 1993 sur le plateau de 9millions: Gilbert Dionne.
Lui aussi, il attend la 25e Coupe Stanley ! #Stanley25
Gilbert a été ultra généreux et fidèle à lui-même, c’est-à-dire transparent. Ses meilleures anecdotes ? Outre son passage sur ça ressemble à quoi, un party été après avoir remporté la Coupe Stanley, ce sont probablement ses deux confidences sur Patrick Roy qui ont fait le show.
1. Patrick Roy décidait quels matchs il a allait disputer avant même le début de la saison. André Racicot avait droit aux autres matchs, that’s it. Le coach n’avait pas son mot à dire.
Rappelons que Gilbert Dionne a joué pour Pat Burns et Jacques Demers à Montréal.
« Patrick pigeait à cédule au début de l’année. «Moi, je joue là… je ne joue pas». C’est Patrick, à 100 %, qui décidait. Puis, il avait raison ; c’est ton meilleur goaler. S’il était pour prendre un petit break en Floride, il prenait son petit break. » – Gilbert Dionne, au sujet de Patrick Roy.
L’extrait est placé, pour les curieux/curieuses :
On s’entend que non, Samuel Montembeault ne « pige pas sa cédule » avant le début de la saison…
Mais je me demande à quel point un gars comme Carey Price choisissait la sienne. Déjà qu’il choisissait dans quel aréna l’équipe tenait ses entraînements matinaux les jours de matchs…
Je suis pas mal certain qu’à court terme, Price avait son mot à dire… mais choisissait-il toute son année? Je ne pense pas…
2. Patrick Roy était un excellent leader sur la glace… et il était VRAIMENT superstitieux.
Un jour, Gilbert Dionne a été la victime des 1001 superstitions du Roy Patrick.
« Patrick Roy était un leader ; c’était incroyable, mais il est un leader beaucoup sur la glace. Émotionnel sur la glace, très tranquille, on le savait… et très superstitieux […] j’ai frôlé son blocker, puis il n’était pas content ; il m’a demandé de retourner dans le Forum. J’ai reculé du Forum jusqu’à la glace. Il fallait que je revienne, et que je m’excuse. Mon homme, c’était l’enfer […] Quand il était concentré, il fallait être sûr qu’on respecte son temps de se préparer pour le match. » – Gilbert Dionne
Je vous invite à regarder le reste du podcast de cette semaine pour entendre des histoires sur Jacques Demers, sur l’été d’après-Coupe, sur la transaction qui a sorti Gilbert Dionne de Montréal, sur l’importance d’avoir des Québécois francophones dans l’organisation et le rôle des Anciens, qui n’est plus le même aujourd’hui.
Maudit qu’encourager une équipe gagnante, contender et connectée avec ses Anciens serait excitant pour le fan base montréalais…
Espérons que la reconstruction fonctionnera !
Prolongation
La deuxième saison du balado Stanley25 se terminera dans deux semaines. Un gros merci à tout le monde d’avoir encore une fois été à l’écoute cette année.On prévoit revenir pour une saison III vers la mi-janvier.
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Merci pour le gros love !