Brendan Gallagher est fort probablement le joueur le plus important chez le Canadien. On a vu l’équipe connaître une crise d’identité suite à sa blessure car Gally apporte une fougue et une énergie que peu de joueurs dans la LNH peuvent amener à une équipe.
Si vous n’êtes toujours pas certains, comparez le Canadien avant la blessure de Gallagher à celui après la blessure. On parle de deux équipes complètement différentes.
Mais pourquoi je vous parle de Gallagher? Premièrement, c’est qu’on aura finalement la chance de le revoir endosser l’uniforme du Canadien ce soir, alors que le CH entamera son parcours en séries dans une heure.
Or, la principale raison, c’est ce texte, publié ce matin sur le site de Radio-Canada, qui utilise les statistiques avancées pour mesurer l’impact de chaque joueur du Tricolore sur les victoires de l’équipe cette saison.
Au premier rang? Qui d’autre que Brendan Gallagher.
Quels joueurs du Canadien ont eu le plus d’impact dans les moments clés? https://t.co/4VqbFCtM6F
— Radio-Canada Sports (@RC_Sports) May 20, 2021
Le papier, signé par Alain Usereau, classe les joueurs en fonction de la situation dans laquelle le but à été marqué. Par exemple, un but à cinq contre cinq vaut plus qu’un but sur les unités spéciales, tout comme un but égalisateur dans les derniers instants de la troisième période vaut plus qu’un but en milieu de deuxième période quand l’équipe mène par trois buts.
Bref, ça mesure surtout les joueurs en fonction du facteur «clutch».
Gallagher trône donc au sommet, mais il est suivi de près par Joel Armia. Le reste du top-5 continue de surprendre, alors qu’on y retrouve Brett Kulak, Paul Byron et nul autre que Victor Mete.
Oui oui, le Victor Mete qui a été soumis au ballottage.
Évidemment, il faut prendre ces chiffres avec un (gros) grain de sel, mais ça permet de donner un bon portrait général. Oui, Gallagher a eu un impact majeur sur les victoires du Canadien cette saison, tandis qu’Eric Staal, qui croupit dans les bas-fonds, n’a pas vraiment été le responsable de plusieurs gains du Tricolore.
En fait, il l’a été pour un seul, mais son but en prolongation, puisqu’il fut inscrit à trois contre trois, ne vaut pas autant qu’un but à cinq contre cinq.
Je vous invite à consulter le classement, où vous pourrez notamment voir que Jesperi Kotkaniemi, malgré ses déboires, affiche un coefficient positif, chose que Josh Anderson et Nick Suzuki sont bien loin d’avoir.