Stéphane Richer revient sur les années troubles de sa carrière

Stéphane Richer était un excellent joueur de hockey. Il a marqué 50 buts à deux reprises au cours de sa carrière et il a déjà atteint le plateau des 91 points. Malgré cela, il ne l’a pas toujours eu facile. Dernièrement, il s’est confié à Katherine Harvey-Pinard de La Presse et l’article que cette dernière à écrit à ce sujet est tout simplement sublime. Je vous conseille fortement d’aller le lire et je mets le lien juste ici.

Richer revient, entre autres, sur sa fameuse citation qui à l’époque avait fait énormément réagir. « Y’a pas juste le hockey dans vie. » Aujourd’hui, cette citation prend tout son sens. Les partisans comprennent de plus en plus qu’il y a un homme derrière le joueur et que c’est celui-ci qui est prioritaire. Le hockey, c’est juste un jeu. Et la plupart des carrières se terminent vers la mi- trentaine. Il est donc primordial de prioriser l’individu avant le sport.

Et quand Richer explique sa situation à l’époque, on comprend que ce n’est pas ce qui s’est produit avec lui. Il ne manquait pas d’amour pour le hockey, ce n’était pas ça le problème. Il ne se sentait tout simplement plus bien dans sa peau. Et les membres de l’organisation de l’époque ne l’ont pas nécessairement aidé.

On lui disait de ne pas s’en faire et que ça allait passer.

Et honnêtement, on ne peut pas vraiment en vouloir à l’organisation du Canadien puisqu’à l’époque, les problèmes de maladies mentales étaient encore très tabous. Les mentalités étaient différentes et les pratiques aussi.

Et c’est exactement pourquoi Richer espère que Drouin parlera de sa situation en long et en large lors de son entrevue avec Chantale Machabée. Il pense que ça fera avancer les choses.

Et je suis d’accord avec lui. Si Jonathan s’en sent capable et s’il est à l’aise de le faire, le fait de parler de sa situation pourrait encourager plusieurs jeunes à avouer leurs propres problèmes. Et plus les gens en parlent, plus on s’en va dans la bonne direction.

PLUS DE NOUVELLES