Stéphane Robidas sait que la perte de Carey Price affectera ses défenseurs

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Avec l’absence de Carey Price qui est confirmée au moins pour cette saison, il est clair que le mandat de Stéphane Robidas augmente. En entrevue aujourd’hui, il avoue lui-même que la vie aurait été plus facile avec Price devant le filet.

Et on peut le comprendre.

Parce que oui, Price fait les arrêts, mais il fait bien plus que ça. D’abord, il est un maître dans l’art de maîtriser les retours de lancers. S’il ne stoppe pas complètement la rondelle, il est en mesure de l’envoyer dans le coin ou dans une zone non dangereuse.

Ensuite, il est probablement le meilleur gardien de sa génération lorsque vient le temps de jouer la rondelle derrière le filet. Ça peut sembler stupide, mais ça aide grandement les défenseurs. Price est en mesure de faire une relance par lui-même, à un point tel que les équipes adverses ont dû s’ajuster et arrêter de lui envoyer constamment la rondelle.

Et finalement, il y a l’aura Carey Price. Ce qui infuse une bonne dose de confiance à tout le monde. Le simple fait de savoir que tu peux faire une erreur parce que l’un des meilleurs gardiens au monde est derrière toi pour la rattraper joue énormément sur la confiance d’un joueur.

Robidas devra donc faire sans tout cela. Et je n’ai rien contre Jake Allen et Samuel Montembeault, mais ils ne sont pas de vrais gardiens numéro un dans la LNH.

Comble de malheur pour Robidas, il devra diriger une défensive très jeune cette année. Comme je le dis souvent, je m’attends à ce que Justin Barron, Jordan Harris et Kaiden Guhle disputent tous des matchs dans la LNH cette saison (pas nécessairement en même temps, évidemment). Robidas devra donc créer un environnement favorable à l’apprentissage dans un monde qui est loin d’être idéal. Le principal intéressé ne s’en fait pas trop avec ça, disant qu’il va y aller un jour à la fois et que l’important, pour cette saison du moins, est la progression et non les résultats.

Je suis bien d’accord, mais ce n’est pas facile non plus de progresser lorsque la moindre erreur paraît encore plus mal parce que le gardien n’a pas été en mesure de sauver la mise en arrière de toi.