Stu Cowan était de passage au Sick Podcast de Tony Marinaro aujourd’hui pour parler de l’embauche de Stéphane Robidas par le Canadien.
Et dès le début du podcast, Stu Cowan mentionne exactement ce qui m’est venu par la tête lorsque j’ai vu la nouvelle ce matin : on se retrouve maintenant avec quatre entraîneurs qui n’ont pas beaucoup d’expérience derrière le banc.
“It’s a rebuilding staff” @TonyMarinaro tells @StuCowan1 👀
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— The Sick Podcast with Tony Marinaro (@thesickpodcasts) July 28, 2022
Ce n’est pas catastrophique en soi, mais c’est tout de même surprenant. Tout le monde s’attendait à ce que le CH embauche un gars plus expérimenté, un gars qui allait être en mesure d’épauler Martin St-Louis, un gars qui en a vu d’autres.
Ce n’est pas ce qui s’est passé.
Et quand on y pense, c’est un peu la marque de commerce du duo Hughes et Gorton.
En fait, ça va plus loin que ça encore. Geoff Molson n’a pas eu peur d’engager un unilingue anglophone comme VP des opérations hockey. Gorton n’a pas eu peur d’engager un DG qui n’avait aucune expérience. Hughes n’a pas eu peur d’engager un entraîneur qui n’avait aucune expérience.
Et finalement, l’organisation au grand complet n’a pas eu peur de passer par-dessus Shane Wright, un espoir qui était classé au premier rang depuis des années.
Et je vous rappelle, tout cela s’est produit lors de la dernière année seulement.
C’est simple, Gorton et Hughes n’ont pas peur de suivre leurs instincts. S’ils rencontrent quelqu’un et qu’ils ont l’impression qu’il est l’homme de la situation, ils l’embauchent, tout simplement. Peu importe son passé, peu importe son expérience.
Et on s’entend, le Canadien engage d’excellents hommes (et femme, en incluant Marie-Philip Poulin) de hockey. Je suis convaincu que Robidas a tout ce qu’il faut pour être un bon entraîneur dans la LNH. Je ne m’attendais pas à ce que le Canadien l’embauche, mais je ne peux pas être fâché ou déçu que ce soit le cas non plus.
De toute façon, le Canadien ne sera pas compétitif l’an prochain. L’équipe est encore en mode reconstruction. Pourquoi ne pas en profiter pour essayer de développer des entraîneurs du même coup? Si ça ne fonctionne pas, on les changera l’an prochain, tout simplement. Dans le cas inverse, ça pourrait être des coups de circuit. Et, on s’entend, même s’il n’est pas un entraîneur d’expérience, Stéphane Robidas a joué assez longtemps pour être en mesure d’aider les jeunes défenseurs du Tricolore.
Je n’ai aucune inquiétude à ce sujet.