Stéphane Waite admet que la préparation de Carey Price n’a pas été entièrement adéquate

De nombreuses rumeurs concernant le désir de Carey Price ont été traitées cette année. On disait que la tête d’affiche du CH regrettait d’avoir signé cette entente. Qu’il n’aimait plus Montréal. Qu’il n’aimait plus le Canadien et ses partisans qui peuvent jouer avec les limites de la folie.

Ça n’a jamais été le cas. Le problème n’était pas que Carey Price n’aimait plus ses partisans, mais qu’il croyait avoir perdu leur amour.

Comment la confiance d’un gardien que l’on estimait comme étant le meilleur de sa formation a pu chuter à ce point en l’espace de moins d’un an?

Stéphane Waite a précisé en entrevue avec Mario Langlois que Carey Price semble détaché de tout parce qu’il souhaite attribuer toute son énergie aux choses qui comptent vraiment lors des matchs et de ses préparations. Ce n’est qu’une manière d’agir qui semble entièrement saine dans un marché comme Montréal.

L’entraineur des gardiens avoue que c’est sur le plan mental que la vedette a connu le plus de difficultés cette année. Les huées entendues au début de la saison ont fini par lui jouer dans la tête…

Ce n’est cependant pas uniquement à cause de sa situation entre les deux oreilles que Price a connu certaines difficultés. Waite admet qu’à bien des égards, le portier et lui ont sous-estimé quelques aspects de sa préparation durant la dernière saison estivale ainsi qu’au camp d’entrainement.

En lisant entre les lignes, on peut comprendre que les deux hommes ont cru bon tourner les coins ronds lors de quelques moments importants de la préparation de Price, compte tenu de son expérience et de son excellence. Aujourd’hui, Waite admet sans détour qu’il s’agissait d’une erreur de sa part.

Il promet un retour en force de son élève. Il mentionne que Patrick Roy, Corey Crawford et Braden Holtby ont déjà connu des passes difficiles qui leur ont permis de s’améliorer…

Difficile de ne pas y croire. Présumer que Carey Price n’atteindra plus jamais le sommet de sa forme serait synonyme d’assumer que le Canadien plongera dans la misère pour les huit prochaines années.

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