Stéphane Waite confirme que la pression montréalaise était trop élevée pour Jonathan Drouin

Dans le premier texte de la journée, j’ai mentionné à quel point Jonathan Drouin est fumant par les temps qui courent.

Hier, il a marqué deux buts et a ainsi franchi le plateau des 300 points en carrière.

Et à ses 11 derniers matchs, le Québécois, qui joue sur le premier trio avec Nathan MacKinnon et Mikko Rantanen, a obtenu 12 points. Le Colorado a donné à sa carrière un nouveau souffle. Parce qu’à Montréal, il n’avait pas l’air d’un gars heureux d’être là.

Au podcast Sortie de zone, Stéphane Waite nous a éclairés un peu mieux sur la situation de Drouin. Selon l’ancien entraîneur de gardiens du Tricolore, l’attaquant ne pouvait pas jouer avec autant de pression.

À Denver, il est dans l’ombre de plusieurs étoiles comme ses deux compagnons de trio et Cale Makar.

Ça l’aide puisqu’en date d’aujourd’hui, il est le sixième meilleur pointeur de l’équipe (20 points en 37 matchs).

Les clés de ses succès ne se cachent pas seulement dans le changement de ville, mais aussi dans sa santé. À Montréal, il était souvent blessé ou malade. En six saisons, il n’a jamais joué une campagne complète. Il est passé proche à quelques reprises, dont en 2018-2019, où il avait manqué une rencontre.

Mais avec l’Avalanche, il n’a pas manqué un match en raison des blessures. Il en a raté parce qu’il a été laissé de côté.

À sa dernière année à Montréal, Waite le voyait, que Jo s’en faisait. Il s’en faisait beaucoup avec sa production et de ce qu’on disait de lui dans les médias. Les athlètes ne devraient pas lire ou écouter ce que les journalistes écrivent ou disent, mais parfois, c’est plus fort que nous. Et les gens sont tellement des passionnés à Montréal que c’est difficile de les ignorer…

Bref, le contrat de 825 000 $ qu’il a signé en juillet dernier semble avoir relancé sa carrière. Bonne chance à lui, donc, mais s’il continue de jouer de la sorte, je suis certain qu’il pourrait dénicher un autre contrat LNH l’an prochain, que ce soit avec l’Avalanche ou ailleurs.

Chose certaine, on peut oublier Montréal.

Rappelons qu’en début de saison, on se demandait s’il s’agissait de sa dernière saison dans le circuit Bettman…

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