Suzuki va être meilleur quand il n’aura plus à jouer avec « un boulet comme Caufield », dit Martin Lemay

À un certain moment lors de la dernière saison, il y a commencé à y avoir de l’inquiétude au niveau du rendement de Cole Caufield.

Il avait récolté « seulement » 27 points dans les 40 premières parties de la saison (dont onze buts), et il s’est retrouvé au cœur de certaines critiques.

Par exemple, Martin Lemay (BPM Sports) avait dit en ondes à la radio que l’attaquant était peureux, qu’il n’était pas impliqué, qu’il ne faisait pas de replis défensifs… Et il avait enchaîné en disant que Caufield était un boulet pour Nick Suzuki et qu’il était en train de tirer le capitaine vers le bas.

Martin Lemay était sévère dans son analyse, mais à ce moment-là, il avait raison.

Parce que celui qu’on aime appeler « Ti-Cole » avait l’air d’un touriste plus souvent qu’à son tour sur la patinoire et c’était un problème.

Mais là, après un seul match de la saison 24-25, Martin Lemay est revenu à la charge.

Comment ?

En disant que Nick Suzuki va devenir un meilleur joueur de hockey lorsqu’il n’aura plus à jouer avec « un boulet comme Cole Caufield » :

Quand il n’aura plus un boulet comme Cole Caufield pour jouer contre les meilleurs trios adverses, il (Suzuki) sera encore meilleur. – Martin Lemay

Il a partagé ces commentaires-là alors que Mathias Brunet était en studio pour sa chronique du jour dans l’émission du retour

Il y a deux façons de voir les choses.

La première ?

C’est vrai que Cole Caufield est un joueur unidimensionnel.

Il n’est pas le gars le plus imposant sur la patinoire, il n’est pas le gars le plus responsable dans sa zone et même s’il a un talent offensif indéniable, ce sont des lacunes qui demeurent évidentes.

La deuxième ?

L’an passé, Cole Caufield n’a pas connu sa meilleure saison. Ça a pris du temps avant qu’il ne parte la machine et on peut peut-être expliquer cela en raison du fait qu’il sortait d’une grosse opération à l’épaule.

Il ne jouait pas avec la confiance du Caufield que l’on connaît habituellement… Et Nick Suzuki a quand même terminé la saison avec une récolte de 77 points en 82 matchs, sa meilleure en carrière pour une seule campagne.  

Cela dit, j’estime qu’il faut donner la chance au coureur. Il est en pleine forme en ce moment (on l’a vu hier soir)… et il a seulement 23 ans.

D’ailleurs, Martin St-Louis travaille avec lui pour qu’il s’améliore au niveau défensif et c’est ça que je trouve intéressant, surtout : être bon offensivement, ça ne s’apprend pas.

Être bon défensivement, par contre… C’est une autre histoire.

Caufield n’aura jamais le physique pour terminer une saison avec mille mises en échec (vous comprendrez que j’exagère un brin), mais il a encore du temps pour s’améliorer défensivement.

On disait d’ailleurs la même chose de Martin St-Louis lorsqu’il a fait ses débuts dans la Ligue nationale, avec les Flames ! Par contre, il a fait les efforts pour s’améliorer et voilà qu’il est bien installé au Temple de la renommée.

Je ne dis pas que Caufield va assurément entrer au Temple s’il s’améliore défensivement… Mais si Martin St-Louis a été capable de corriger ses propres lacunes, pourquoi ce ne serait pas le cas avec Caufield ? 

C’est pour ça qu’à mes yeux, Caufield doit continuer à jouer sur le premier trio. Et qui sait… Peut-être qu’en évoluant avec le capitaine (qui est très responsable sur la patinoire) Caufield va en apprendre des choses !

En rafale

– C’est sûr.

– Un premier match en carrière dans la LNH pour le gardien des Leafs.

Allez les boys ! 

– Ceci explique cela.

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