Marc Bergevin a surpris un peu tout le monde la semaine dernière en faisant signer un (petit) contrat à Ilya Kovalchuk. Oui, Marc Bergevin avait regardé du côté de Kovalchuk lors de son retour en Amérique du Nord et lors des deux dernières dates limites des transactions, mais Kovy coûtait trop cher. À 700 000 $, son ajout représentait cette fois un bien moindre risque.
Mais avant de lorgner du côté de Kovalchuk, le DG du Canadien a évalué la possibilité de faire l’acquisition de Sven Baertschi. On sait tous que Baertshi est dispo, mais combien coûtait-il à acquérir?
Elliotte Friedman on HNIC reporting that the Canadiens considered acquiring Sven Baertschi from VAN before signing Ilya Kovalchuk. Obviously they ultimately decided they couldn’t make it work.
— HabsLinks (@HabsLinks) January 5, 2020
Baertschi a 27 ans et il cartonne dans la Ligue Américaine depuis le début de la saison. Il a récolté 31 points en 24 matchs à Utica. Il a été ignoré par les 30 équipes de la LNH au ballottage.
Il possède toutefois un cap hit de 3,37 millions $ et ce, pour la saison en cours de la suivante. Un peu plus difficile que Kovalchuk à faire fitter sur ta masse salariale…
Il n’aurait pas coûté cher à acquérir, mais il aurait coûté cher en dollars comptables ensuite.
Lorsqu’il a réalisé qu’il n’allait pas être en mesure d’acquérir Baertschi – après des discussions à l’interne et sans même avoir déposé une offre officielle aux Canucks -, Marc Bergevin se serait alors tourné vers son plan B : Ilya Kovalchuk.
Un plan B beaucoup plus vieux, beaucoup plus énigmatique… mais qui possède tout un historique de buteur!
D’autant plus que s’il ne fait pas le travail, Kovalchuk disparaîtra aussi vite qu’il est arrivé. Ça aurait été plus compliqué avec Baertschi, qui aurait été un bien plus grand risque que le vétéran russe…
Vous, auriez-vous préféré voir Baertschi débarquer à Montréal plutôt que Kovalchuk?
Hâte de voir si Kovachuk saura aider le CH à remporter plus de matchs de hockey.