L’expression «profiter d’un nouveau départ» est populaire dans le monde du sport. Quand un joueur est échangé, on parle souvent du fait que de changer d’air peut l’aider.
C’est vrai pour plusieurs gars… mais ça semble vraiment, mais vraiment être le cas pour Tanner Pearson.
Le nouvel attaquant de la Flanelle a vécu des années difficiles à Van (je trouve ça drôle quand il dit Van au lieu de Vancouver) par le passé en raison des blessures et il ne veut pas en parler.
En conférence de presse, plus tôt aujourd’hui, Pearson a avoué qu’il «n’avait pas assez de temps» pour entrer dans les détails de ce qui s’est passé récemment, lorsque questionné sur le sujet.
J’ai demandé à Tanner Pearson de résumer ses derniers mois, après qu’une infection ait ralenti la guérison de sa main gauche fracturée.
« Aaaaaah, on n’a pas assez de temps pour ça. »
Il nous a ensuite dit qu’il ne voulait pas entrer dans les détails. #Habs— Raphaël Doucet (@raphdoucet) September 21, 2023
Il a aussi affirmé, un peu plus tard, que ce n’était pas lui qui allait parler des blessures subies par le passé. Parce que oui, il a subi quelques blessures au cours des dernières années.
Il n’a pas nié que le changement d’air fait du bien et il veut clairement passer à autre chose.
J’espère que c’est la dernière fois que j’en parle [de son passage à Vancouver], mais j’imagine que ce ne sera pas le cas. – Tanner Pearson
Il s’est fait vanter l’organisation du Canadien et il a affirmé qu’il devrait être en pleine santé pour le début de saison, lui dont la main est à 90 %. Hier, Kent Hughes parlait de 80 %, lui.
Canadiens GM Kent Hughes said yesterday that Tanner Pearson's injured hand was back to about 80 per cent. Pearson said today it's more like 90 per cent and that he's ready to play. #Habs #HabsIO
— Stu Cowan (@StuCowan1) September 21, 2023
Ce que je remarque, donc, c’est que la relation était brisée entre les Canucks et Pearson. Clairement, c’est en raison de son état de santé puisque récemment, il n’a pas joué.
Et même s’il n’a rien dit de concret, clairement, il n’a pas peur de parler.
Je me dis donc que si Pearson parle de la sorte des Canucks, il est possible qu’avec la catastrophe médicale des deux dernières années à Montréal, il y ait des anciens du CH qui tiennent un discours similaire en ce moment concernant le Canadien. Espérons que l’arrivée de Jim Ramsay et de Maxime Gauthier aidera.
La façon dont il parle des Canucks nous laisse croire que le CH est mieux de bien le traiter, non?